VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Sam 28 Déc - 18:14.
just put your hands on me
and if you don't believe me

   

   
informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ Amelia & Bass
   ϟ  étiologie du statut subjectif ▬  Privé
   ϟ  datation approximative du moment exact ▬ Début mars
   ϟ  cadran lunaire appréciable ▬ Vers 18h.
   ϟ  météorologie sorcièrement acceptable ▬  Il neige.
   ϟ  saison saisissante et palpitante ▬  Saison 3
   ϟ  intrigue globalement intriguante ▬  Prelude.
   ϟ chatiment divin exigible ▬  Non.
   
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Message Posté Sam 28 Déc - 18:41.
I forgive you, I forgive me
now when do I start to feel again ?
____________________________________________




« Sweet mother of God. » Elle se couvrit les yeux en sortant. Elle n'aurait pas dû venir. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû venir. Elle aurait dû écouter sa raison plutôt que le reste et elle aurait dû rester où elle était. Elle n'aurait pas dû se laisser prendre à son propre jeu, encore une fois. Elle aurait dû retenir la leçon. Elle aurait dû comprendre que ça se finirait comme ça. Elle le connaissait, après tout. Elle savait ce qu'il faisait, elle savait comment il était. Mais elle avait cru qu'elle était assez différente pour mériter plus d'égard. Elle avait cru que la réalité lui servirait la vie sur un plateau d'argent et qu'elle n'aurait plus qu'à la saisir. Elle avait cru que tout serait plus facile, à présent. Mais c'était tout le contraire. Depuis la bataille, elle ne l'avait pas revu. Elle était allée à l'infirmerie, pendant qu'il dormait, parce que c'était plus aisé que de le regarder en face et d'affronter tout ce qu'il pourrait lui dire. Puis il était sorti et il était introuvable. Au départ, elle ne l'avait pas cherché. Elle avait conclu qu'il voulait se reposer ou qu'il préférait s'entraîner seul. Puis, son absence était devenue plus pesante. Plus inquiétante. Elle vivait sa curiosité, loin. Elle s'imaginait des choses tout en refusant de le faire. Parfois, quand on frappait à sa porte, elle se disait que c'était lui. Sauf que c'était jamais lui. Elle rêvait d'une confrontation tout en cherchant à l'éviter. Elle avait peur de ce qu'il dirait. Peur de ce qu'il ferait. Peur de ce qu'il était. Elle se disait que ça serait plus facile s'il avait oublié. Ils n'auraient qu'à continuer leur vie, chacun de leur côté, et à espérer qu'il ne se croiseraient plus. Lundi, elle avait donc décidé d'ignorer les mauvais présages. Elle avait profité de ses jours de repos pour prendre soin d'elle. Sauf qu'elle ne tenait pas en place. Elle attendait quelque chose qui n'arrivait pas. Ca l'avait fatiguée. Mardi, elle était restée toute la matinée dans la salle d'entraînement à espérer qu'il entrerait. Il n'est jamais venu. Mercredi, elle avait demandé à ses amis s'ils l'avaient vu. On lui avait répondu qu'il était probablement chez lui, en train de se reposer. On lui avait précisé qu'il tolérait mal les échecs et qu'il suivait le même rituel à chaque défaite. Il fuyait. Elle a trouvé ça humain. Elle n'a rien dit. Jeudi, elle a réussi à dégoter son adresse à ce qui ressemblait à une de ses ex. Elle est passée devant chez lui. Elle n'a pas osé frapper. Vendredi, elle s'était trouvée ridicule. Elle avait refusé de quitter l'institut. Elle avait rendu son rapport à son supérieur en omettant de mentionner la partie de l'histoire où ils s'étaient embrassés. Elle pensait que ça ne ferait pas assez professionnel et elle essayait toujours de gagner la confiance de la résistance. Samedi, elle s'était convaincue de se rendre chez lui. Elle avait trouvé l'excuse parfaite. Le mensonge parfait. Finalement, elle était restée chez elle à lire un roman en se persuadant qu'elle voulait savoir la fin. Dimanche, elle n'avait plus d'excuse pour ne pas y aller. Elle avait tout de même attendu jusqu'à la fin de la journée pour se rendre chez lui. S'attendant à le trouver agonisant, elle ne prit pas le temps de frapper à la porte et entra directement. C'est lorsqu'elle tomba sur une fille à moitié nue dans une position compromettante qu'Amelia Preston apprit l'intérêt et la subtilité de l'art de frapper aux portes avant d'entrer. Elle sortit immédiatement sans se poser plus de questions. Lorsque le froid la heurta à nouveau, elle comprit qu'elle lui en avait trop demandé. Elle s'en voulait d'avoir été aussi stupide. Elle s'en voulait d'avoir cru que ça pouvait être réel. Elle n'était qu'un mensonge à ses yeux. C'est ce qu'elle resterait jusqu'à la fin. Elle allait partir lorsqu'elle a entendu la porte s'ouvrir à nouveau. Son visage se durcit. Elle releva les yeux vers lui, prête à l'affronter. Mais elle savait qu'elle perdrait.
Sebastian R. Rhodes
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Message Posté Sam 28 Déc - 21:17.

It is hard to describe how I feel inside. It’s even worse to see nobody by my side.


Il avait réalisé depuis longtemps qu'il finirait en enfer. Il avait réalisé qu'il faisait partie de ceux qui brisait le cœur des autres. Il n'était pas un héros, il n'était qu'un monstre parmi tant d'autres. Il n'était qu'un mensonge dont personne n'osait se protéger. Il n'y avait pas de bouclier assez résistant, d'arme assez puissante pour se défendre contre son venin. Il utilisait les mots pour blesser et tuer. Il se rappelait d'un temps où l'amour était aveugle. Où il était capable de changer les choses. Il se rappelait d'un temps où il parvenait à rêver, mais aujourd'hui, tout ce qu'il faisait, c'était se rappeler de tout ce qu'il ne pourrait jamais être. De tout ce qu'il ne pourrait jamais faire. Il faisait parti de ceux qui étaient partis du mauvais côté. Il faisait partie des bourreaux et des assassins. Il faisait parti de ceux qui rêvaient d'un temps qui était déjà parti. L'espoir était là. La vie en valait la peine. Il aurait voulu ne jamais la laisser partir. Il aurait voulu changer ce qu'il était pour elle. Mais il ne changerait jamais. Il serait toujours le même. Trop cruel. Il serait toujours celui qui était incapable de rêver comme il aurait dû le faire. Parce que la vérité, c'est que les rêves sont dangereux. La vérité, c'est que les rêves nous rappelle ce moment où tout est allé trop loin, où tout a fini par disparaître. Il aurait voulu être celui qu'elle attendait, mais c'était pas pour lui. C'était pour les autres. Il aurait voulu être quelqu'un d'autre. Un miracle qui en valait la peine. Il aurait voulu la sauver de ses propres démons. Mais il savait qu'elle n'était pas du genre à abandonner. Elle n'était pas du genre à changer d'avis aussi facilement. Alors il devait la faire partir. Il devait la protéger. Il devait l'empêcher de changer parce que c'était pas ce qu'elle méritait, c'était pas ce qu'elle devait subir. C'était ce qu'elle devait échapper, mais personne n'échappe à la mort. Parce que tous les rêves qu'il avait eu se sont transformés en honte. Parce que toute la force qu'il possédait se trouvait dans sa lâcheté. Dans la crainte. Il n'était qu'un monstre déguisé en homme. Il ne faisait que perdre. Mais elle ne devait pas perdre à ses côtés. Il imaginait que parfois il pourrait vivre toutes ces années aux côtés de quelqu'un qui pourrait le comprendre. Mais certains rêves ne se réalisent pas. Alors il a tout simplement arrêté de rêver. Il est devenu ce qu'il méritait de devenir. Un homme solitaire. Un tueur qui avait détruit ses propres rêves. Qui avait réduit en poussière les empires et les joies qu'il aurait pu connaître. Il ne faisait pas partie des héros. Il n'en a jamais fait parti.

Il avait passé la semaine à se détruire en réalisant tout ce qu'il n'aurait jamais. En réalisant ce qu'il devait faire. En réalisant tout ce qu'il devait dire pour la pousser à fuir là où il ne pourrait jamais la retrouver. Parce qu'il savait comment elle fonctionnait. Il savait que la honte et la fierté la pousserait à disparaître. À faire le choix qui lui permettrait de survivre. Et ça serait toujours le meilleur choix. Parce qu'il n'avait rien à offrir à part une vengeance et une rage trop profonde. Trop difficile à comprendre. Il avait invité une fille chez lui parce qu'il essayait d'oublier. Parce qu'il se rappelait que c'était la seule manière de devenir quelqu'un qui n'avait pas d'attache. Qui n'avait pas de cœur, ni d'âme. C'est pour ça que quand Amelia est entrée, il a juste souri. En pensant qu'il avait réussi. En pensant que la haine était un sentiment plus fort que tout. Un sentiment qu'elle garderait auprès d'elle, en se rappelant de tout le mal qu'il lui avait fait. Puis il a entendu la porte claquer. Il a dit à la fille de sortir par la porte de derrière. Il a enfilé son jean et il est sorti, torse nu. Il l'a vu relever son regard vers lui. Il a vu tous les mensonges qu'il ne pouvait pas lui donner. Toutes les promesses qu'il ne pourrait jamais faire. Et il avait mal aussi. Sauf qu'il le cachait beaucoup mieux qu'elle. Il s'est approché lentement d'elle, en s'appuyant contre sa porte d'entrée. « Here to watch the show Kate ? » Il a souri. « I told you I was never going to change. » C'était ça le pire. Il ne changerait pas. Il ne changerait jamais. C'était trop tard pour ça. Il continuait à sourire en coin, comme si c'était vrai. « No matter what I feel, I'm still a dickhead. » Il avait perdu son cœur, et il savait que pour l'éloigner, il devait détruire tout ce qu'elle avait pu garder d'autre. « But enough about me, your dad never taught you how to knock ? » Il s'est redressé, en s'avançant vers elle encore un peu plus. « Oh no it's true, he was too busy hitting your pretty face, my bad. » Il a avancé son visage vers le sien, avant de murmurer dans son oreille. « What are you doing here ? Waiting for a miracle ? That's what you do, right, you keep waiting for something that's never going to happen. » Il ri brièvement, comme pour se moquer d'elle. « Kind of sad. » Puis il a reculé son visage. Tout en restant aussi dangereusement près. « Well go ahead, do something about it. »
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Message Posté Sam 28 Déc - 22:15.
Oh, simple things, where have you gone ?
I'm getting old and I need someone to rely on
____________________________________________




Le plus dur, quand on se rend compte qu'on a perdu, c'est de se rendre. Les perdants ont tendance à vouloir se battre jusqu'au bout, à tenter l'impossible pour arriver à leur fin. Ils veulent désespérément sauver l'honneur qu'il leur reste en résistant jusqu'à ce qu'ils n'aient plus d'autres solutions. Ils inventent les stratagèmes les plus tordus, les excuses, les mensonges qui les feront paraître dans leur bon droit. Ils inventent des légendes où ils sont les gagnants et ils y croient, parce que c'est tout ce qu'ils ont. Ils trafiquent les preuves, les faits, ils croient aux théories du complot et ils rêvent à ces vies où la victoire était réelle. Amelia était exactement dans la même situation. Elle venait de perdre la seule chose qui avait réussi à lui redonner espoir, et elle ne savait pas exactement ce qu'elle devait en faire. Elle ne savait pas si elle devait marcher, sans se retourner. Elle ne savait pas si elle devait le conserver, comme une morale, une leçon, ou un souvenir. Elle ne savait pas à quoi se raccrocher, elle ne savait pas où elle tomberait. Tout ce qu'elle savait, c'était que ça faisait mal. Ca faisait physiquement mal de voir qu'elle s'était trompée à ce point. « Here to watch the show Kate ? » Son sourire était infect. Son sourire était un affront. Il continuait à l'appeler Kate, comme pour lui rappeler qu'il était le seul à pouvoir l'atteindre. Et ça, il l'avait fait. Il l'avait fait dans une mesure qu'il n'aurait jamais pu deviner. Parce que derrière son visage un peu trop dur, derrière ses yeux un peu trop noir, elle hurlait. Elle crevait. Et c'était injuste de voir qu'il continuait à triompher alors qu'elle était destinée à perdre. « I told you I was never going to change. » Pour lui, c'était une victoire de plus. Un trophée à rajouter à la montagne de ceux qu'il possédait déjà. Pour elle, c'était un peu pareil. C'était une nouvelle part d'elle qui s'effondrait alors qu'elle avait juste réussi à la reconstruire. C'était ça que ça faisait, lorsqu'elle arrêtait de mentir. Elle se retrouvait seule, sur le carreau, et elle avait beau appeler à l'aide, personne ne viendrait. Elle se retrouvait complètement détruite, à la merci de toutes ses peurs et de toutes ses angoisses.  « No matter what I feel, I'm still a dickhead. » Il lui répétait qu'il ne changerait pas et elle n'arrivait plus à comprendre s'il essayait de la convaincre ou de s'en convaincre lui-même. Au fond, elle s'en foutait. Elle se foutait de ce qu'il pouvait ressentir, de ce qu'il cachait, de ce qu'il montrait. Elle avait déjà essayé de comprendre et elle avait foncé droit dans le mur. Elle avait cru pouvoir jouer avec le feu, elle avait pu dompter les flammes, au final, il l'avait consumée, comme tous les autres. Et elle s'était laissée faire. Elle en avait même redemandé. C'était comme si elle avait elle-même commandé sa propre exécution. « But enough about me, your dad never taught you how to knock ? » Elle a froncé les sourcils alors qu'il se rapprochait dangereusement d'elle. Et juste comme ça, il redevenait un ennemi, et elle redevenait une victime qui devait se défendre. Sauf que c'était dur de le voir comme un bourreau. Parce que c'était dur d'admettre qu'elle avait eu tort. Alors elle fit comme si elle était courageuse et elle resta plantée en face de lui, droite et fière. « Oh no it's true, he was too busy hitting your pretty face, my bad. » L'honneur était tout ce qu'il lui restait et il le prenait encore une fois. Encore une fois, elle se retrouvait sans arme. Incapable d'utiliser les lames qu'elle avait aiguisée. Elle était prise de court par sa proximité. Prise de court par tout ce qu'il représentait. Mais il fallait qu'elle réagisse. Il fallait qu'elle reprenne ce qu'il lui avait volé. Il fallait qu'elle retrouve la force de se battre alors même qu'elle voulait abandonner. Elle avait déjà perdu, et elle continuait à perdre, à chaque seconde. Ca lui faisait peur, cet effet qu'il avait sur elle. Ca lui faisait peur, alors elle se réfugia dans la colère, dans la révolte. Parce que ceux qui ont tout perdu n'ont plus que des fantômes à contempler lorsqu'ils ferment les yeux. Ceux qui ont tout perdu n'ont plus que la colère logée dans les poumons et la peur qui tord leurs entrailles. Amelia avait tout perdu, et, aussi inimaginable que ça puisse paraître, elle continuait à perdre le reste. « What are you doing here ? Waiting for a miracle ? That's what you do, right, you keep waiting for something that's never going to happen. » Il s'était avancé trop près. Il la dégoutait. Lorsqu'il a ri, son visage s'est décomposé. Il ne le voyait pas, parce qu'il était trop occupé à la détruire, mais elle s'effondrait. Elle n'arrivait même plus à contrôler son apparence.  Elle ne comprenait pas comment elle avait pu se faire avoir de cette façon là. Elle ne comprenait pas comment ils en étaient venus à se haïr de cette façon.  « Kind of sad. » Il a reculé son visage pour se retrouver en face du sien, alors elle s'est mise à le fusiller du regard. Elle le dévisageait. Elle essayait de voir s'il mentait. Il devait mentir. Elle n'avait pas pu se tromper. Pas autant. Les bras croisés, elle attendait. Peut-être qu'il avait raison. Peut-être qu'elle attendait un miracle. Peut-être qu'ils n'existaient pas. Peut-être qu'elle n'aurait rien. Ca la terrifia.  « Well go ahead, do something about it. »

Elle se ressaisit. Elle calculait, elle analysait. Elle essayait de trouver la stratégie parfaite. Le mensonge qui le persuaderait qu'elle n'en avait rien à faire. Elle avait choisi la route de l'indifférence, parce qu'elle ne pouvait pas choisir celle de la honte. Pourtant, elle avait honte. Elle s'en voulait d'avoir cru à tous ses mensonges alors qu'elle les respirait pour vivre. Elle arqua un sourcil. « Oh, sorry, are you done now ? » Elle prenait un ton hautain pour marquer sa supériorité. Elle essayait de restaurer sa fierté, son orgueil. Elle essayait de se convaincre qu'elle valait mieux que ça. De toutes les stratégies, c'était la plus intelligente, mais la moins satisfaisante. Parce qu'elle ne pourrait pas déverser toute la colère qu'elle gardait en elle. Parce qu'elle ne pourrait pas lui hurler sa rage et sa douleur. Mais c'était également comme ça qu'elle souffrirait moins. Plus elle lui donnait, plus il prenait, et elle n'avait plus rien. « Actually, I was just checking if you were ok since you've been avoiding me for a week and last time I saw you, you were almost dead. » And you kissed me. Mais elle ne fit aucune référence au baiser parce que c'était le meilleur moyen pour lui de l'attaquer. « You're obviously alright, so I'm just going to leave now. » Elle lui adressa un sourire agacé avant de reculer puis de se retourner. C'était comme ça qu'elle gagnait. Comme ça qu'elle partait. Comme ça qu'elle récupérait son honneur. C'était comme ça que ça aurait dû se finir. Sauf qu'elle n'était pas en reste. Elle était trop en colère, trop blessée pour s'en aller sur une semi-victoire. Elle savait qu'elle se condamnait à mort en le faisant, mais elle retourna  face à lui.


« Actually, no, I'm not. » C'est là qu'elle lui donna une claque mémorable dont l'écho, selon elle, se répercuta dans le village entier. Elle était en colère. Elle était brisée. Tout ce qu'elle voulait, c'était une vengeance. Mais elle savait que ça lui coûterait la vie. Elle savait que le prix était trop cher et qu'il n'hésiterait pas à la vider de tout ce qu'elle avait pour l'obtenir. Ca ne l'empêcha pas de continuer. « Fuck you. You're not a dickhead, you're the king of dickheads, hell, you're probably their emperor for all I know. » Elle se sentait plus forte. Comme si elle retrouvait le pouvoir qu'il lui avait volé. Elle savait que c'était éphémère. Elle savait que, dès qu'elle aurait fini, il laisserait la terre l'ensevelir sans broncher. Mais elle avait besoin de cette délivrance, même si ça signifiait qu'elle se tuait. « Don't you dare talk about my father, you have no right to do so. You have no right over me. At all.  » And yet, you have, you have. Parce qu'il en savait trop et qu'elle en savait trop peu. Parce qu'il continuerait à user tout ce qu'il savait, et parce qu'elle refuserait de faire la même chose. « I'd rather wait for something that's never going to happen than to be as cold and lonely as you are. »
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Message Posté Sam 28 Déc - 23:22.

And I'm thinking I'd prefer not to be rescued.


Il ne voyait que son œuvre se réaliser. Il ne voyait que la plus belle des défaites, la plus terrible des erreur se réaliser. Il était finalement le gagnant. Il avait enfin gagné, mais il ne pouvait apprécier que sa victoire seul. Parce qu'il était tombé, comme tous les autres. Parce qu'il était tombé dans la solitude et la souffrance. Il voyait son visage se décomposer et il comprenait qu'il avait fait tout ce qu'il devait faire. Il avait déclencher l'ouragan alors qu'il aurait voulu l'aider à se relever. Il utilisait tout ce qu'il savait pour la détruire et c'était cruel parce qu'il ne restait rien de son passé, il ne restait rien de ses espoirs. Il ne restait que des mensonges. Il ne tremblait pas. Il ne perdait pas. Il ne torturait pas, il tuait simplement. Il n'était pas un homme qui prenait les bonnes décisions. Il n'était pas du genre à demander de l'aide. Il se retrouvait face au poids de sa propre souffrance. Il se retrouvait face au poids de sa propre douleur, sans le moindre espoir de s'en sortir. Il se mentait à lui même. Il se racontait des histoires et il avançait dans la vie sans réaliser que tout était perdu, que tout n'était qu'un empire fait de poussière. Tout n'était construit en verre, et les morceaux restaient sur le sol. Et il savait qu'il ne ferait que se blesser encore plus en essayant de les ramasser. Alors il les évitait. Il passait au dessus. Il changeait la donne. Il ignorait tout ce qu'il ne pouvait pas changer. Il n'avait pas d'excuses pour être le pire des salopards. Il n'en a jamais eu. Et il savait qu'il irait en enfer, depuis le départ. Il n'y avait pas d'autres chemins à suivre pour lui. Il avait été dépourvu de ce choix depuis trop longtemps, depuis tellement d'années, qu'il avait appris à s'en passer. Il avait appris à se détacher de tout ce qui pouvait le détruire. Il voyait à quel point il était en train de la briser. Il réalisait la force de son histoire. Il réalisait que les rêves n'étaient que de nouveaux mensonges. Que les cauchemars n'étaient que d'autres promesses que personne ne serait capable de connaître. Il mentait. Il inventait une nouvelle histoire. Il inventait de nouvelles peurs, de nouvelles craintes. Et il s'en allait, comme à chaque fois. « Oh, sorry, are you done now ? » Il la regardait, et il voyait son propre désastre. Il voyait tout ce qu'il aurait pu changer, tous les mots qu'il aurait pu dire. Toutes les choses qu'il aurait pu modifier s'il l'avait voulu. Mais il réalisait qu'il n'avait pas le droit de lui infliger ça. « Actually, I was just checking if you were ok since you've been avoiding me for a week and last time I saw you, you were almost dead. » Il ne la comprenait pas. Il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu'elle se cachait derrière de nouvelles portes. Pourquoi est-ce qu'il continuait à la fuir bien qu'il essayait depuis trop longtemps de la rattraper. « You're obviously alright, so I'm just going to leave now. » Il n'y avait pas de rédemption. Pas cette fois. « Actually, no, I'm not. »

Et il l'a encore plus compris lorsqu'il a senti sa main se claquer sur sa joue. Il l'a senti sans bouger. Il a juste compris en l'espace de quelques secondes tout ce qu'il avait réussi à transformer. Il avait compris toute la haine qu'il était parvenu à canaliser. Tout ce qui ne partirait jamais. Même s'il essayait d'arranger les choses. « Fuck you. You're not a dickhead, you're the king of dickheads, hell, you're probably their emperor for all I know. » Il souriait parce que c'était un nouvel affront. Une nouvelle moquerie. Une nouvelle provocation qu'il regrettait à chaque seconde. Puis il se rappelait que c'était le bon choix. Alors il continuait. Parce que faire le bon choix ne signifiait pas que c'était prendre la décision qui faisait le moins mal. « Don't you dare talk about my father, you have no right to do so. You have no right over me. At all. » Il n'avait plus rien à part des rêves brisés. Éparpillés sur le sol. Un contrôle factice qu'il prétendait posséder. « I'd rather wait for something that's never going to happen than to be as cold and lonely as you are. » Il a arqué un sourcil, toujours en souriant. « Cold and lonely huh ? » Il a croisé ses bras à nouveau avant de s'adosser contre sa porte ouverte. « The girl back there didn't complain about that. » Il ne la lâchait pas du regard. Pour voir l'ouragan qu'il était en train de créer. Les dégâts qu'il ne pouvait plus empêcher à présent. « And that didn't stop either, did it, Kate ? » Il s'est à nouveau approché d'elle. « You didn't think I was that cold and lonely when I was dying and you were desperately trying to save my life, remember ? » Il utilisait ce qui la détruisait déjà trop. Il utilisait ce qui lui faisait déjà trop mal. « If only you were smart enough, you would understand the whole thing Kate. But you were always so lost in the game, weren't you ? »
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Message Posté Mer 1 Jan - 16:35.
I wear a halo when you look at me
standing from here, I just wanna love you.  
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« Cold and lonely huh ? » Elle le fixait, dans toute sa splendeur, dans toute sa déchéance. Elle le fixait alors qu'elle était en train de tomber. Elle essayait de rester digne, de rester fière. Elle voulait conserver les apparences. Mais chacun de ses mots était une fêlure de plus sur le verre qui l'entourait. Bientôt, elle n'aurait plus aucune protection, et il avait toujours été meilleur qu'elle dans le domaine de la destruction.  « The girl back there didn't complain about that. » Elle a haussé les sourcils. Elle a senti son visage se contracter. Elle aurait dû partir. Elle aurait dû le laisser avec cette fille et se contenter de ce qu'elle avait. Mais c'était jamais suffisant. La colère en demandait toujours plus et elle avait du mal à la retenir. Elle avait mal, et, quand on a mal, on veut que le reste du monde ait mal pour nous. Parce qu'on espère qu'on souffrira moins comme ça. Mais c'est faux. La douleur reste là, ancrée, et on ne peut jamais réellement s'en défaire. Amelia avait essayé, plusieurs fois, d'oublier. Elle avait créé des mensonges, des illusions. Elle avait essayé de se protéger en inventant des histoires, en forgeant des boucliers, en posant barrière sur barrière, muraille sur muraille. Ca n'avait jamais suffit à l'épargner. Elle avait mal, et parfois, elle se demandait si c'était pas ça, un être humain. Un être qui souffre et qui doit trouver des parades pour s'en sortir. Certains sont assez forts pour affronter la douleur de plein fouet. Elle, elle avait toujours été trop faible, alors elle avait trouvé des ruses, des stratégies, et elle les appliquait vainement. Elle finissait toujours par souffrir. « And that didn't stop either, did it, Kate ? » Son visage s'est décomposé. Elle a baissé les yeux quand il s'est approché d'elle à nouveau. Elle espérait vraiment qu'il lui épargnerait la honte. Mais elle savait exactement comment il fonctionnait, et elle savait qu'il ne s'arrêterait pas. Elle savait qu'il irait jusqu'au bout et qu'elle avait sauté à pieds joints dans la gueule du loup. Elle voulait partir, vraiment. A ce moment là, elle priait même pour qu'une excuse lui tombe du ciel et qu'elle puisse s'en aller. Mais, comme d'habitude, lorsqu'Amelia Preston priait pour quelque chose, rien ne tombait du ciel, rien ne semblait s'éclairer subitement pour lui indiquer la porte de sortie. Elle restait dans le noir, avec tous ses regrets et toutes ses peurs. En l'occurrence, c'était lui. « You didn't think I was that cold and lonely when I was dying and you were desperately trying to save my life, remember ? » Lorsqu'elle a relevé les yeux, elle a accompagné son regard froid d'un sourire qui voulait dire qu'elle l'emmerdait profondément, parce qu'elle était trop polie pour le lui dire à nouveau et qu'elle avait toujours excellé dans l'art de la subtilité. Elle l'a regardé lui arracher sa victoire, et elle n'a rien fait. Elle n'a pas bougé, elle n'a pas fui. Elle a simplement contemplé sa propre destruction sans rien faire. Elle était vexée, bien évidemment. Elle se sentait profondément stupide d'avoir pu croire qu'il était différent de tout ce qu'on lui avait dit. De tout ce qu'il lui avait dit. Mais elle était surtout faible et elle sentait qu'il n'hésiterait pas à lui arracher le cœur si elle continuait à se battre. Il était plus fort qu'elle, il fallait bien l'admettre. Lorsqu'on en venait à la destruction de tout un monde, il n'avait qu'à claquer des doigts. Ca lui avait toujours pris plus de temps. « If only you were smart enough, you would understand the whole thing Kate. But you were always so lost in the game, weren't you ? »

Elle l'a contemplé en silence, pendant quelques instants. Ses lèvres s'étiraient toujours dans un sourire, mais cette fois-ci, il n'était pas méchant. Il reflétait seulement les regrets qu'elle ne pouvait plus cacher. Elle se rendait. Elle se rendait parce que, même si elle était furieuse, même si elle avait envie de hurler, de le frapper, elle avait trop peur des représailles pour faire quoi que ce soit. Bien entendu, lorsqu'elle rentrerait chez elle, elle regretterait d'être partie sans tout lui avoir dit. Elle penserait à tout ce qu'elle aurait pu lui faire, toutes les armes qu'elle aurait pu utiliser, parce que c'était bien plus facile de le faire lorsqu'il ne serait pas là.  « The thing is, you're the only one playing, here, Bass. » C'était un de ces demi-aveux dont elle avait le secret. Ceux qui pouvaient à la fois la défendre et la protéger. Parce qu'à travers ce genre de phrases, il ne pouvait pas tout à fait saisir sa détresse, il ne pouvait pas tout à fait lui voler ce qu'il lui restait. Il pouvait faire ce qu'il en voulait. C'était comme un mensonge teinté de vérité. C'était à la fois crai et faux. Elle arrêtait de jouer. Elle arrêtait d'espérer. Elle ne savait pas exactement ce qu'elle devait faire, comment elle devait réagir. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'elle abandonnait la partie. Il avait gagné. « But you are right, it didn't stop me. I thought you actually cared, but obviously I was wrong about that. » Elle marqua une pause, principalement pour l'effet dramatique que ça apportait. Amelia était quelqu'un de théâtral. Lorsqu'elle sortait, lorsqu'elle se rendait, elle aimait le faire avec une certaine prestance. Une certaine dignité, qu'elle conservait toujours, même à travers la colère, même lorsqu'elle se jurait vengeance tout en sachant qu'elle n'irait jamais jusqu'au bout. « I was wrong about you. » Elle détourna le regard. Elle essayait de récupérer le peu de fierté qui lui restait pour ne pas éclater devant lui à nouveau. Il devait déjà être assez fier de lui comme ça. « I thought you had everyone fooled but me. As it turns out, I'm a fool too. Thank you for aknowledging that. »  Puis elle le regarda à nouveau dans les yeux. C'était comme ça que ça se terminait. Elle récupérait la gloire là où elle la trouvait. Elle récupérait le triomphe dans la fuite. Elle s'était battue. Elle avait perdue. Mais elle se tenait droite, face à lui. Elle ne voulait plus jamais le laisser l'atteindre. Elle ne voulait plus jamais être aussi déçue. Elle ne voulait plus jamais avoir aussi mal, se sentir aussi stupide, se sentir comme une moins que rien. Elle n'avait plus rien, au fond. C'était ça le pire. Elle était seule à nouveau.  « So yeah, congratulations, you win again. » Et elle, elle allait perdre de son côté.   « Goodbye. » Elle tourna les talons.  
Sebastian R. Rhodes
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Message Posté Dim 5 Jan - 0:41.

A drop in the ocean, a change in the weather, I was praying that you and me might end up together.


« The thing is, you're the only one playing, here, Bass. » C'était fascinant de voir quelqu'un tout perdre. De le voir se tenir droit debout alors que tout ce qu'il lui restait, ce n'était que des souvenirs. Des histoires du passé que personne ne pouvait saisir. Il était déjà perdu. Il était déjà loin, alors qu'elle continuait à avancer. Il la voyait disparaître dans la nuit alors qu'il n'était toujours plus que l'ombre de lui-même. Il espérait découvrir quelqu'un d'autre. Il espérait découvrir quelque chose de mieux que tout ça, que tout l'espoir qu'il a pu dépenser sans aucune raison, sans aucune valeur. Il n'était qu'une image dans un souvenir. Il n'était rien de plus que le visage du destin qui finissait par se jouer de lui. Il souffrait à travers tout ce qu'il n'avait pas, et à travers tout ce qu'il voyait encore. Il n'était qu'un monstre, prêt à attaquer dans le noir. Il ne savait pas ce que c'était d'abandonner, jusqu'à aujourd'hui. Il ne réalisait pas ce que ça voulait dire de tout laisser tomber, comme si le jeu ne valait plus la peine d'être joué. Il y avait toujours des gagnants et des perdants, et il faisait partie le plus souvent des gagnants. Parce qu'il était le monstre, il était celui qui savait comment se jouer des autres pour que tout fonctionne à son avantage. Quoi qu'il arrive, il faisait partie du bon camp. Il se battait pour les justes raisons. Pour la vengeance. Il se battait pour être quelqu'un qu'il ne pourrait jamais comprendre. Il continuait de se persuader qu'il n'avait pas perdu. Mais c'était la brutale réalité. Il avait perdu, et il n'avait plus rien à récupérer. Il n'avait plus rien à sauver. C'était la fin de tout ce qu'il avait pu connaître. La fin de tout ce qui existait déjà. « But you are right, it didn't stop me. I thought you actually cared, but obviously I was wrong about that. » Il ne bougeait pas. Il la regardait partir. Il la regardait s'en aller. Il la regardait devenir froide et sans cœur, et il la regardait le fuir, parce que c'était le meilleur choix à faire. Parce qu'il était mieux seul, et qu'elle était mieux sans lui. Elle n'avait pas besoin de la rage ou de la souffrance. C'était ça, leur épopée. C'était ça, leur fin épique. Même si au fond, il rêvait d'autre chose, il ne pouvait pas lui infliger une éternité de misère.

« I was wrong about you. » Comme à chaque fois, il prétendait que tout était parfait. Que c'était ça, son plan. Il prétendait ne pas recevoir les coups. Il prétendait que c'était assez, alors que ça serait toujours trop peu. Il prétendait qu'il était le héros alors qu'il était le bourreau. Il n'avait plus rien, à part des joyaux en plomb. À part des promesses qu'il était incapable de tenir. Des baisers volés et des souvenirs déjà oubliés. « I thought you had everyone fooled but me. As it turns out, I'm a fool too. Thank you for aknowledging that. » Il la regardait toujours. Sans réagir face à tout ce qu'il n'avait plus. Sans réagir face à tout ce qu'il n'aurait jamais plus. Sans réagir face à son visage tordu par les choses qu'elle tentait d'oublier, par la trahison qu'il lui avait fait subir. Et il continuait d'essayer de prétendre que c'était la bonne solution. Que c'était celle qu'elle méritait. Même si ça faisait mal, ça semblait être la seule valable, la seule qui puisse lui permettre de s'en sortir, et de retrouver quelque chose de plus réel, et de moins impossible. Quelque chose avec une âme moins torturée par la vengeance et la souffrance. Quelqu'un de moins coupable. Quelqu'un de moins difficile. Quelqu'un qui serait capable de perdre fièrement. Quelqu'un qui pourrait se battre contre le destin et les pièges. « So yeah, congratulations, you win again. » Il perdait encore. Et elle ne le réalisait même pas. Elle ne comprenait pas qu'il n'était pas en train de la foutre dehors. Il la laissait partir. Il la libérait de tout ce qu'il aurait pu détruire. « Goodbye. » Elle avait tort. Parce qu'il n'avait pas gagné. Il avait déjà tout perdu. Il n'était qu'une épave animée par la peine. Par la culpabilité. Il la regardait partir. Et il a fermé la porte. Il est entré à l'intérieur. Il a observé toutes les choses qu'il avait accumulé au fil du temps, en sachant très bien que rien n'avait de réelle valeur. Que tout n'était qu'un éternel échec, un éternel cauchemar. Une illusion dont on ne pouvait pas se passer. Alors il s'est arrêté. Il a renversé les objets sur la table. Il a renversé les étagères. Les livres. Les souvenirs. Il a renversé tout ce qui continuait à le torturer. Il laissait sa rage se montrer au grand jour, parce que sa malédiction à lui, c'était de vivre sa solitude sans moyen de se relever. Sans moyen de retrouver tout ce qu'il avait perdu. Sans moyen de l'avoir, elle.
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