VULNERA SAMENTO FERME SES PORTES ▲
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breathe me right - (ameliass)
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
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Message Posté Jeu 23 Jan - 12:48.
breathe me right
tucked to the corner of earth


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬Sebastian Rhodes & Amelia Preston
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ Privé.
ϟ datation approximative du moment exact ▬ Début mars.
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ Tôt, le matin.
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ Il neige.
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ Saison 3.
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ NNon.
ϟ chatiment divin exigible ▬ Si vous voulez que Dominus intervienne dans votre RP pour l'intégrer à l'intrigue ou à un évènement, préciser le ici. Si non, n'oubliez pas d'inscrire la motion [PM] dans votre titre.
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Message Posté Jeu 23 Jan - 13:16.
you left me nothing
nothing nothing nothing at all.
____________________________________________




So baby, when you leave this place. I don't want to hear your name. Promise me you walk away. You're never coming back again. You left me nothing, nothing, nothing at all.

Amelia Preston pensait souvent à ce que ça ferait de ne pas avoir d'âme. Ne pas avoir de sentiments, ne pas avoir à se battre contre eux, ne pas ressentir l'effondrement d'une destruction, l'assaut de nouveaux mots, de nouveaux regards. Parfois, elle enviait ceux qui se targuaient de ne pas avoir d'âme. Parfois, elle aurait vraiment aimée être née sans toutes ces choses qui semblaient lui trancher la peau un peu plus chaque jour jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'un squelette sans aucune défense. Elle lançait des bouteilles à la mer, mais personne ne les trouverait jamais. Personne n'entendrait ses appels à l'aide. L'écho résonnerait seul jusqu'à toucher de nouveaux murs et lui revenir encore plus fort. Mais peut-être que c'était mieux comme ça. Peut-être que les cris sonnaient mieux lorsqu'ils étaient silencieux.

Elle était venue plus tôt que d'habitude, parce qu'elle n'avait pas réussi à dormir. La colère lui tordait le ventre. Mais elle n'était pas pire que la honte. A chaque fois qu'elle fermait les yeux, elle se revoyait, complètement déchue. Elle voyait tout ce qu'il lui avait pris. Elle voyait tout ce qu'elle lui avait volontairement donné. Et à présent, elle était seule, sans rien à quoi se raccrocher. Elle n'avait plus aucune défense. Plus aucune solution. Elle avait beau tourner le problème dans tous les sens, il gagnait à chaque fois, et elle ne pouvait pas supporter de perdre, pas cette fois. Elle était à sa merci, et elle savait qu'il était sans pitié. Elle avait peur. De lui. De tous les autres. C'était comme si elle était entourée d'ennemis et qu'il n'y avait aucun moyen de sortie. Comme si on l'avait enfermée dans un dédale et qu'on avait condamné les murs. Elle avait pensé à prendre ses affaires et à s'en aller. Elle avait sérieusement songé à se barrer aussi loin qu'elle le pouvait. Mais elle avait toujours Solomonia. Un dernier mensonge pour la sauver de la perdition la plus totale. Une dernière illusion pour continuer à respirer des histoires et à recracher des légendes. Sauf que déjà, ça ne suffisait plus. Rien ne fonctionnait comme elle l'avait prévu. Le château de cartes s'effondrait trop facilement. Comme si elle avait oublié de construire les fondations.

Alors elle frappait dans le punching ball comme si ça allait changer quelque chose. Elle enfonçait ses poings dans la seule chose qui ne pourrait pas la blesser. Dans la seule chose qui ne pourrait pas la rejeter et remettre ses plans en question. Elle déversait toute sa rage, sa colère et sa honte en espérant que ça suffirait pour ne plus les ressentir. Mais elle ne croyait déjà plus à ce mensonge. Parce que chaque minute qui passait, chaque coup qu'elle portait la rapprochait un peu plus du moment où il ouvrirait la porte et où il aurait tout le loisir de la détruire. Cette fois, elle ne pourrait pas l'en empêcher. Elle pourrait continuer à mentir. A marcher, la tête haute. A faire comme si rien ne l'atteignait. Mais elle n'en aurait peut-être pas la force. D'habitude, elle avait toujours quelque chose à gagner. Maintenant, elle avait tout à perdre.

Elle a entendu la porte claquer et elle a su que son heure était arrivée. Elle a arrêté de frapper  le punching ball. Elle ne s'est pas retournée, elle savait que c'était lui. Elle a repris sa respiration quelques instants. Elle a attendu, en silence, une sentence qui n'arrivait pas. Tout était trop pesant. Tout oppressant. Elle était tendue. Sa présence accentuait sa colère. Elle était au bord de l'implosion. Au bord de l'apocalypse.

« I started without you.  »

Sa voix était sèche et froide. Monotone. Le genre du voix qui cherchait à ne rien exprimer mais qui laissait tout paraître. Elle perdait le contrôle, et ça lui faisait peur. Elle voudrait savoir pourquoi est-ce qu'il avait cet effet sur elle et pourquoi est-ce qu'il continuait à jouer alors qu'elle avait abandonné la partie depuis bien longtemps. Elle ne pouvait pas prévoir ce qu'elle ne comprenait pas. Et elle ne le comprenait plus.

« I hope you don't mind, but then again, I don't exactly care. »

Elle s'est remise à donner des coups dans l'objet pendant qu'il aiguisait les lames qu'il s'apprêtait à utiliser contre elle.
Sebastian R. Rhodes
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Message Posté Sam 25 Jan - 15:53.

Or will we leave each other alone like this, on the Streets of Philadelphia ?



La vérité c'est qu'il savait à quel point il pouvait être cruel, manipulateur. La vérité c'est qu'il savait qu'il appartenait à la catégorie des monstres. Il n'y avait pas assez de joie, ou de bonheur pour lui. Il n'y avait que des miracles, cachés au fond d'une sombre église dans laquelle il n'était pas capable de se rendre. Il voyait l'amour comme un large paquebot qui se déplaçait dans des mers célestes, cachant des miracles et des secrets sans que l'on puisse pour autant les découvrir. Il voyait l'amour comme une longue tirade qui ne pouvait jamais se terminer que par un cri de douleur, des larmes qui couleraient rapidement sur des joues froides et sans émotions. Il la voyait comme un pion sur un échiquier dont il ne pouvait se séparer. C'était à partir de là que le jeu semblait faussé, que toutes les cartes, que toutes les promesses pouvaient disparaître au sein d'un océan de mensonges et de mystères. Il ne savait pas comment la protéger de sa propre cruauté car chaque coup qu'elle donnait était comme un nouvel avertissement afin de l'empêcher d'avancer. Il n'était pas capable de prendre la bonne décision, il ne pouvait que voir le désastre qui se dessinait au loin, comme une guerre qui ne pourrait jamais se terminer, comme une voix qui se trouvait toujours à l'intérieur de son esprit. Il voyait les empires se construire autour de lui sans la moindre possibilité de respirer à nouveau, caché derrière un voile de secrets, caché derrière un brasier ardent qui ne pouvait être contrôlé. Il avait appris à se défendre contre la peur, et il avait toujours oublié de se défendre contre l'amour, ignorant à quel point celui-ci pouvait violemment tout arracher sur son passage, tel un ouragan, un vent violent qui claque sur la mer avant que celle-ci ne s'écrase contre les rochers. Il était comme un tueur qui attendait sa proie. Comme un monstre qui ne trouvait pas encore sa place parmi les vivants. Il voyait ce qui se passait autour de lui. Il voyait à quel point tout était bien trop cruel, bien trop difficile à supporter. Il savait qu'il avait tout détruit parce que c'était plus simple, parce que c'était ce qui allait la sauver, de ne jamais le connaître. De ne jamais se soucier de lui. Il savait que pour la protéger il devait partir. Pour faire le choix le plus généreux, il se devait de partir. D'être le connard qu'elle attendait. Celui qu'elle a toujours su qu'il était. Il est entré dans la pièce, et il l'a regardé, comme si elle n'avait plus la possibilité de se débattre. Comme si elle n'était rien de plus qu'un oiseau en train d'essayer de se libérer. En train d'essayer de se sauver. De se protéger d'un monde qui était trop difficile à acquérir, à comprendre.

« I started without you. » Il a continué à avancer vers elle, d'un pas un peu plus lent qu'à l'ordinaire. Il ne l'avait pas dit, mais ses blessures le faisait toujours souffrir de temps à autre. Les cicatrices tiraient de temps à autre. Mais il ne disait rien. Il ne montrait rien, parce que c'était comme ça qu'il avait appris à faire la guerre. Comme si rien ne comptait, et comme si rien n'avait de valeur. Comme s'il n'était qu'un héros déchu dans une guerre qui ne reconnaissait plus les soldats, qui ne voyaient plus les victimes. « I hope you don't mind, but then again, I don't exactly care. » Il s'est approché un peu plus, pour se placer face à elle, en tenant le punching ball. « Well, now we know you are angry. » Il regardait la preuve du désastre qu'il avait créé. Il regardait la preuve de tout ce qu'il avait pu détruire. Il regardait la preuve de l'apocalypse qui se préparait déjà au loin. C'était le chaos, c'était tout ce qui lui restait au fond. Et c'était difficile à accepter, difficile à apprendre. J'avais rien à attendre, rien qui ne semblait suffisant. Il était comme un bourreau qui observait les victimes tomber sur le sol. Le sang coulait de plus en plus fort, et les larmes coulaient sur leurs joues. C'était ça, le prix à payer. La force des choses qui se brisaient comme du verre sur un carrelage froid. « I think you should let all that anger go on someone instead of something. That would probably help. » Il laissait son regard se perdre dans la noirceur de ses yeux. Dans la volonté de son regard, dans la détermination de ses gestes. Et dans la force de son cœur. C'était ce qui changeait tout, c'était tout ce qui était plus cruel. C'était tout ce qui brisait les âmes, peu à peu, comme si tous le monde était destiné à brûler en enfer. Il a lâché le punching ball, en écartant les bras. Cachant sa douleur. Cachant sa culpabilité. Il était le fautif. C'était lui qui avait fait l'erreur. C'était lui qui avait tout détruit avant qu'elle n'ait le temps de tout construire. « Come on, you dream of hitting me. Go ahead. »
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Message Posté Dim 26 Jan - 12:32.
step back from the line of fire
what you chose to believe in dictates your rise or your fall.
____________________________________________




Avez-vous déjà voulu que quelqu'un disparaisse si fort que vous avez prié pour qu'il soit réduit en fumée juste sous vos yeux ? Lorsqu'il s'est mis en face d'elle, c'est exactement que qu'Amelia a fait. Elle priait. Elle voulait qu'il soit effacé de son champ de vision. Elle ne voulait plus entendre parler de lui, que ce soit en souvenir fantomatique ou en réminiscence flouée. Elle voulait qu'il n'existe plus, celui qui la détruisait un peu plus chaque jour. Celui qui en savait trop mais qui ne la tuait jamais assez. Il s'évertuait à l'achever chaque jour un peu plus tout en lui laissant l'espoir d'arriver au sommet. Elle ne le comprenait pas, et ça l'effrayait de voir que, pour lui, c'était tout à fait l'inverse. Il comprenait chacun de ses gestes et il s'en servait contre elle. « Well, now we know you are angry. » Elle le fusillait du regard, en espérant que ça suffise pour le voir partir. Elle était blessée, et c'était pas une de ces blessures qu'un sort pouvait réparer. C'était une de ces blessures qui avaient coupé trop profondément dans son orgueil. Les entailles devenaient des crevasses. Les fissures devenaient de véritables précipices. Il suffisait qu'il la regarde pour que tout s'écroule. Elle n'aurait jamais cru qu'il était aussi difficile de rester entière sous ses yeux. Elle n'était pas le genre de femmes qui se laissait avoir. Elle était de celles qui avaient et qui manipulaient. Celles qui instrumentalisaient les espoirs et qui jouaient avec les rêves. Le genre de femmes qu'on remarque même lorsqu'elles marchent dans l'ombre. Celles sur lesquelles tous les yeux se posent. Celles dont on connaît la dangerosité évidente mais qu'on laisse approcher parce que le mystère emporte tout. Elle était la tempête, elle était le carnage. Mais il était l'ouragan. « I think you should let all that anger go on someone instead of something. That would probably help. » Elle continuait à le fixer avec la même dureté, la même envie de le voir disparaître. Elle continuait à le fixer avec toute la haine qu'elle avait fabriqué, parce que c'était plus facile de se dire qu'elle le détestait plutôt que de s'avouer le contraire. Elle l'a vu reculer et écarter les bras. Elle l'a vu se donner en offrande à la tempête mais elle, elle ne bougeait pas. Elle était immobile, incapable de franchir les pas qui la séparaient de lui. C'était pas de la colère qu'elle ressentait. C'était du désespoir. Et c'étaient pas quelques coups sur un corps qui feraient disparaître toutes les ténèbres qui se rapprochaient trop vite. Il fallait qu'elle fuie. Il fallait qu'elle court. C'était le seul moyen d'échapper à la peur tétanisante. C'était le seul moyen d'échapper aux abysses dont personne ne pouvait plus la protéger. « Come on, you dream of hitting me. Go ahead. »

C'est pour ça qu'elle n'a pas hésité à avancer lorsqu'il l'a provoquée. C'est pour ça qu'elle n'a pas hésité à mettre ses mains sur ses épaules et à lui donner un coup de genou entre les jambes. Peut-être un peu trop fort. Elle n'en avait plus rien à faire, après tout. Elle l'a vu se plier en deux et elle s'est contentée de le regarder, du haut de son piédestal qui menaçait de s'effondrer d'un moment à l'autre. Son visage était froid, mais les larmes étaient chaudes. Elle n'essaya même pas de les retenir. Elle ne sanglotait pas, elle était trop forte pour ça. C'était comme la dernière trace des flammes dans un paysage dévasté par la neige. C'était comme le rappel trop cruel de tout ce qu'elle avait vécu et de tout ce qu'il avait engendré. « That's what I thought. » Sa voix la trahissait. Elle était à la fois forte et faible. Entière et brisée. En fin de compte, c'était peut-être pas seulement du désespoir. C'était de la déception. Elle avait cru qu'il était différent. Elle l'avait vraiment cru. Et ça faisait mal de se tromper à ce point. Elle aurait dû se douter qu'il était comme elle. Il lui avait bien dit qu'il était pire. Elle avait préféré croire aux mensonges qu'elle avait inventé. La vérité l'avait encore rattrapée trop vite. Et à présent, il n'y avait personne pour la comprendre, personne pour entendre ses cris, elle était dos au mur, face au flamme, et elle attendait qu'elles la prennent. « It doesn't change anything.  » Elle est partie immédiatement. Elle l'a contourné. Elle a marché d'un pas assuré, la tête haute, droite. Elle ne se retournait pas. Elle ne se retournait plus. Elle marchait rapidement sans trop savoir où elle allait. Sans faire attention à ce qui l'entourait. Elle avait envie de partir, loin. Mais elle savait qu'elle n'aurait pas la force de repartir de zéro. Elle était en colère, parce qu'il lui avait volé la vie qu'elle aurait pu avoir. Elle était en colère parce qu'elle savait que c'était de sa faute à elle. Parce qu'elle se tenait face au constat de tous les échecs qu'elle n'a jamais su transformer en succès. D'un coup sec, elle a arraché le collier qui pendait à son cou. Le médaillon qui portait la photo de sa fille. Elle l'a laissé tomber sur le sol, avec tout le reste. Elle a continué à avancer, c'est là qu'elle a senti un choc contre son épaule. Quelqu'un venait de la percuter si fort que ça lui avait presque déboité l'épaule. « Excuse you ! » C'était plus par réflexe que par réelle envie de se mettre en colère qu'elle avait dit ça. La personne qui venait de la bousculer en décida autrement. Elle sentit qu'on l'attrapait par le bras. Elle s'arrêta pour se retourner. « What did you just say ?  » Elle a levé les yeux au ciel, en soupirant. Olga, une résistante qui ne l'avait jamais vraiment appréciée, avait l'air beaucoup plus en colère qu'elle. « You almost ran me over, the least you could do is apologize.  » Elle l'a poussée contre le mur. Amelia a froncé les sourcils, sans comprendre ce qu'il se passait. « Did you apologize when you got Thor killed ?  » Elle a baissé les yeux. C'est là qu'elle a compris que ça allait mal tourner. Elle a préféré ne pas répondre et attendre que ça passe. Sauf que ça ne passait pas. D'un coup, elle s'est retrouvée projetée violemment contre le sol. « When he felt this !  » Elle lui donnait des coups de pied dans le ventre et ça lui coupait la respiration. Mais le pire, c'était pas la douleur. C'était pas le fait qu'elle se retrouve sur le sol, face à un prédateur vorace qui voulait la détruire. Le pire, c'était qu'elle pensait qu'elle le méritait. Alors elle laissait faire, sans rien dire, sans protester, sans appeler à l'aide. « This !  » Un sort lui lacéra la peau. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de hurler, elle avait déjà lancé un silencio. Elle criait en silence. Personne ne l'entendrait, personne ne saurait qu'elle était là. A nouveau, la peur prit possession d'elle. « And this !  » Un sort l'envoya contre le mur à nouveau. Le choc contre son crâne la désorienta complètement. Elle s'effondra. « Oh you can cry, no one cares around here, republican girl.  » Puis elle s'enfuit, la laissant complètement seule, sur le sol roid des couloirs de Durmstrang.
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Message Posté Dim 26 Jan - 13:38.

This place is a shelter.


Il avait terminé de tout détruire, peu à peu. Il avait commencé à inventer des mensonges, à choisir le mal au lieu du bien. Il a choisi d'abandonner parce que c'était plus simple, parce qu'il ne serait jamais suffisant pour elle. Il serait toujours l'ouragan qui s'écrasait et la détruisait. Ils seraient toujours comme la montagne et le vent. Ils continueraient à se battre sans que l'un ni l'autre ne puisse gagner. Ils s'étaient lancés dans un combat et c'était douloureux de voir qu'il ne resterait jamais rien, peu importe à quel point ils essayaient de s'en sortir. Il ne méritait pas d'être aimé, il le savait. Il ne méritait pas d'aller mieux. Il ne méritait pas de trouver la paix après avoir accompli sa vengeance. C'était ça qui était difficile à accepter, difficile à comprendre. Il voyait à quel point il pouvait faire du mal aux autres. Il voyait à quel point c'était difficile pour elle de respirer à nouveau. Il voyait qu'il l'avait détruit, et quelque part, il s'en voulait plus que tout au monde. Il s'en voulait d'être toujours le monstre qui dormait en enfer. Il combattait cette guerre sans foi. Il tuait sans merci. Il hurlait dans le noir sans que personne ne puisse l'entendre. Il voyait les miracles passer, sans qu'il ne puisse les récupérer. Il voyait les combats s'épuiser. Il voyait les soldats partir sans ne jamais revenir. Il savait pourquoi il se battait, c'était peut-être pour ça qu'il s'en sortait mieux que les autres. Mais le problème, c'est qu'il se battait pour les mauvaises raisons, il se battait pour la mort d'un frère qu'il n'a pas pu sauver. Il voulait tout, mais il n'obtenait jamais rien. C'était peut-être ça, sa malédiction. Voir tout ce qu'il avait raté, voir tout ce qu'il avait détruit, et assister aux spectacles de ses pires erreurs. Assister au spectacle de tout ce qui faisait le plus mal. Tout ce qui était toujours douloureux, peu importe le temps qui passait. Peu importe les cris du paradis. Peu importe la force à laquelle le feu le brûlait. Il était comme emmuré dans son corps, espérant que tout cela puisse changer. Espérant qu'il soit capable de changer toutes les choses qu'il n'a pas pu faire, tous les mots qu'il n'a pas su dire. Ceux qui le tuaient encore un peu trop vite, sans aucun moyen de retour. Il partait vers l'horizon, et il voyait tous ceux qu'ils avaient abandonné sur le bord du quai. Il voyait leur visage effrayés, et leur déception. Parce qu'il n'avait fait que décevoir, depuis le départ. Sans même essayer de faire quoi que ce soit d'autres.

Elle s'est approché de lui, et il a senti ses mains se poser sur ses épaules. Son coup de genou entre les jambes. Il s'est plié en deux, en jurant, mais surtout en réprimant un cri de douleur. Au fond, il savait qu'il le méritait. C'était lui, le fautif, à chaque fois. C'était lui, le tueur et le bourreau. C'était lui qui l'avait poussé vers le précipice, en lui promettant de la rattraper, alors qu'au final, il n'avait rien fait, il n'avait fait que prétendre. En vérité, il a espéré pouvoir la sauver, pendant un instant. Et puis il a tout simplement réaliser que ce genre de choses, c'était pas pour lui. « That's what I thought. » Il écoutait sa sentence. Il écoutait la douleur qui sortait comme un brasier. « It doesn't change anything. » Elle est partie, et il est resté là. Il s'est assis sur le banc. Il a regardé autour de lui. Il a vu la peur. Il a vu la honte. Il a senti l'horreur, et il a réalisé que c'était trop tard. Il a réalisé qu'il était destiné à la détruire. Qu'ils étaient destinés à se torturer peu à peu. Et pourtant, il voulait s'excuser. Il voulait lui expliquer pourquoi est-ce qu'il avait fait ça. Même si c'était trop tard. Il s'est levé, et il est allé dans le couloir, plusieurs minutes après qu'elle soit partie. C'est là qu'il a vu son médaillon sur le sol. Il l'a ramassé, et il a compris que quelque chose n'allait pas. C'est là qu'il l'a vu, étendue sur le sol. Elle avait des bleus sur la peau. Il s'est baissé pour voir si elle respirait. Il cachait sa peur derrière un masque de fer, comme depuis le début. Comme il l'a toujours fait. « Of course you had to get in trouble while I was away. » Il l'a doucement soulevé pour la porter. Il n'était toujours pas le héros. Il n'était que l'ombre d'une âme qui aurait un jour pu changer les choses. Il n'était que l'ombre d'un démon, perdu dans les flammes de tout ses regrets. Il l'a amené à l'infirmerie, et ils se sont occupés d'elle. Peu de temps après, elle s'est réveillé, et qu'il était sur une chaise à côté de son lit. Avant qu'elle ne puisse demander quoi que ce soit, il a parlé. « You're in the infirmary. I brought you here. » Il a montré son médaillon. « I brought you this as well. » Il l'a regardé. Tout en sachant que ce qu'il dirait n'aurait jamais aucune importance de toutes manières. Mais il le faisait quand même. « I'm sorry. »
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Message Posté Dim 26 Jan - 14:35.
come around to me
there's something in between you and I.
____________________________________________




Amelia Preston n'était pas le genre de femmes qui faisait des rêves. Elle les fabriquait elle même, lorsqu'elle était éveillée. Mais lorsqu'elle dormait, elle était confrontée au vide absolu de son esprit. Elle n'avait jamais réellement pu expliquer cette absence de rêves. Parfois, elle en inventait, pour les raconter aux regards fascinés qui l'écoutaient parler et qui tentaient de déchiffrer à travers des mensonges, la personne qui se cachait derrière des yeux un peu trop sombres. Parfois, elle se disait que la raison pour laquelle elle ne faisait pas de rêves, c'était parce qu'elle savait exactement de quoi la réalité était faite, et qu'elle savait trop bien mentir pour que son esprit ait besoin de lui faire miroiter quoi que ce soit d'autres. D'autres fois, elle prétextait un manque de mémoire. Qui aurait pu dire pourquoi Amelia Preston ne rêvait pas ? Encore une fois, elle ouvrit les yeux pour quitter un sommeil vide. La douleur avait sensiblement disparu. Elle ne sentait pas le sol froid sous son dos, mais le matelas d'un lit. Elle trouva ça plutôt étrange. Elle regarda autour d'elle, encore désorientée par la chute qu'on lui avait infligée. Ce qu'elle trouva encore plus étrange, c'est de voir Sebastian, assis sur la chaise qui bordait ce qu'elle devina être un lit d'hôpital. Elle ouvrit la bouche pour lui demander ce qu'il foutait là, mais il la devança « You're in the infirmary. I brought you here. » Elle leva les yeux au ciel, agacée par sa présence. Elle se doutait qu'il allait lui raconter comme il l'avait sauvée de sa perdition, comment il était toujours plus fort que le reste du monde, y compris elle, et comment elle ne pourrait jamais rivaliser avec une telle force et une telle bravoure. Elle se doutait qu'il continuerait à lui dire combien elle ne comprenait rien à rien et combien elle avait été stupide de s'enfuir. Il terminerait, enfin, par lui expliquer quel sort elle aurait pu lancer si elle avait été assez intelligente pour le faire. Elle se redressa pour s'asseoir. Ce qu'il y avait de frappant, chez elle, c'était qu'elle cherchait éternellement à garder une once de dignité. Dans chaque circonstance, elle se tenait droite, digne, comme si ça changeait quelque chose à la hauteur de sa chute. Ses muscles la tiraient un peu, mais les dégâts étaient moins importants qu'elle n'aurait pu le croire, ce qui la rassura sur son état. « I brought you this as well. » Elle a tourné la tête vers ce qu'il lui montrait avant de voir qu'il s'agissait de son médaillon. Elle poussa un soupir agacé. Le passé avait une drôle de façon de lui rappeler qu'elle ne pouvait pas lui échapper. Pas vraiment, en tout cas. Pourtant, elle continuait de le fuir, comme si elle pensait qu'à force de le faire, il abandonnerait sa course poursuite. Elle était sa propre fugitive et parfois, ça devenait fatiguant. Peut-être que c'était pour ça qu'elle ne rêvait pas. Elle ne restait jamais assez longtemps dans un endroit. Ses rêves n'auraient jamais pu la rattraper. « I'm sorry. » C'était un sourire nostalgique qui hanta son visage. Parce qu'elle ne voulait pas le croire, elle ne voulait pas tomber dans les mêmes pièges. Elle ne voulait plus le laisser gagner. C'était dur de se battre contre lui. C'est pour ça qu'elle avait arrêté de le faire, pendant un instant. Et c'est comme ça qu'elle avait tout perdu. Maintenant, tout ce qu'elle avait, c'était sa pitié, et elle n'en voulait pas. Elle l'a regardé, à son tour. « I'm sure you are.  » Elle a regardé autour d'elle, la chambre complètement vide. Elle a regardé tout ce qu'elle n'avait pas. Tout ce à quoi elle n'avait plus droit. Elle a tenté de ne pas attacher la moindre importance au fait qu'il soit le seul à être là. Au fait qu'il soit resté pendant qu'on la soignait. Et au fait qu'il était, disait-il, désolé. « You can go now. »
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Message Posté Dim 26 Jan - 16:41.

The perfect words never crossed my mind.


Le problème, c'était que personne ne pouvait le haïr plus que lui-même. Personne ne pouvait être aussi déçu face à tout ce qu'il avait fait. Il n'était rien de plus qu'une erreur. Rien de plus qu'un tueur qui ne savait pas comment se débarrasser de la crainte de ses victimes. Il avait tué parce que c'était ce qu'il faisait. Il avait tué cette partie de lui qui se souciait auparavant. Il avait tué cette partie parce qu'au fond, ça n'en valait plus la peine. Il avait appris à sacrifier ce qui comptait. Il avait appris à sacrifier tout ce qui pouvait le ramener à bon port. Il pensait souvent aux histoires qu'il n'a pas été capable d'inventer. Il pensait souvent à tout ce qu'il n'a pas été capable de faire. Il était têtu, borné. Et il avait appris que parfois, il fallait savoir faire des sacrifices. Il fallait apprendre à faire le bon choix, quoi qu'il arrive, même si ça semblait difficile, ou cruel. Il avait appris à tuer pour survivre. Il avait appris à utiliser toutes les armes qu'il avait en sa possession pour détruire et assassiner ceux dont il n'avait plus besoin. Et le problème, c'est qu'il oubliait souvent d'où est-ce que ça venait. Il oubliait que depuis le départ, le seul soucis, c'était sa propre lâcheté. Il avait tout sacrifié sans réaliser que c'était trop tard. Il avait tout sacrifié pour son frère jusqu'au moment où il l'a laissé mourir. Il l'a laissé disparaître parce qu'il était trop lâche pour monter sur l'estrade afin de le sauver. C'était sa propre malédiction, et parfois elle semblait presque trop difficile à supporter. Il n'était pas né comme un monstre. Il était tout simplement comme un être humain. Il était face à toutes les choses qu'il ne serait jamais capable de faire, et il a prouvé qu'il pouvait tout faire. Il a prouvé qu'il pouvait changer le monde avec des mots, et des sourires. Il a créé un personnage qu'il jouait à la perfection. C'était ce rôle qu'il gardait depuis longtemps aujourd'hui, et celui qu'il ne quitterait jamais. Il était face à tout ce qu'il n'aurait jamais plus. Il était face à tout ce qui semblait parfait, tout ce qui semblait logique. Il avait préparé un plan, et il ne parvenait même plus à le suivre. Au final, c'était le seul problème qu'il avait. Il était incapable de réaliser à quel point il était tombé de haut. Il voyait le fruit de ses efforts. Il voyait le fruit de ses échecs. Et quelque part, il avait arrêté de chercher à s'excuser. Il avait arrêté de chercher ce qui pouvait le mener sur le droit chemin à partir du moment où il avait réalisé que parfois, on doit juste abandonner. Parfois, on doit juste regarder droit devant soi et prendre la décision qui permettrait de s'en sortir. Quand bien même elle serait difficile à prendre.

« I'm sure you are. » Il savait qu'il n'avait plus de cartouche à tirer. Il n'avait plus aucune excuse à faire. Il n'avait plus le droit de lui dire quoi que ce soit, parce qu'il avait perdu le mérite de tout ce qui aurait pu se passer. Il avait tout perdu au fur et à mesure et c'était cruel d'imaginer que ça serait un jour assez. Il avait tout sacrifié pour sa famille, un jour. Il avait tout sacrifié parce que c'était quelque chose qui comptait. Puis le temps a passé, et il est devenu égoïste. Avare. Il voulait s'en sortir en oubliant que c'était un des responsables. Il voulait s'en sortir en oubliant que c'était sa faute. Il n'était rien de plus qu'une erreur dans l'équation. « You can go now. » Il l'a regardé et il a cherché la plus belle des erreurs. Il a cherché la plus grande des trahisons. Il l'a regardé et il a cherché tout ce qui pouvait aller, même si c'était difficile. Il voyait tous les sacrifices qu'il avait fait, mais elle ne le verrait jamais. Parce qu'il n'avait jamais laissé personne s'approcher de trop près. Ça voulait dire perdre. Ça voulait dire abandonner. Ça voulait dire ne pas venger son frère alors qu'il lui avait promis. Il lui avait fait une promesse, et aussi stupide que ça puisse paraître, il voulait la tenir. C'était tout ce qui lui permettait de continuer. Bass était un homme compliqué. Un homme qui souffrait sans que personne ne puisse le voir. C'était un homme qui se cachait derrière des sourires et des mensonges. Un homme qui avait appris à utiliser tout ses atouts pour s'en sortir, parce que c'était comme ça que les gagnants parvenaient à s'en sortir. Il n'était pas né de cette façon. Il n'était pas né un tueur. Il l'était juste devenu parce que c'était nécessaire. Il l'avait brisé, parce que c'était nécessaire. Et au fond, c'était plus simple de se répéter ce mensonge plutôt que d'avouer la vérité à haute voix. « Listen, Kate. I mean it. You can think whatever you want about it. But I am not as much the douchebag you think I am. I did all of that for a reason. Think about that. »
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Message Posté Dim 26 Jan - 17:25.
i'm hunting shadows in the dark
either to kill or to be killed
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« Listen, Kate. I mean it. You can think whatever you want about it. But I am not as much the douchebag you think I am. I did all of that for a reason. Think about that. » Mais elle ne voulait pas y penser. Elle ne voulait pas s'interroger sur les raisons de son comportement, elle voulait simplement oublier. Vous voyez, Amelia avait toujours pensé que l'oubli était la meilleure des solutions. Dès que quelque chose la blessait ou la gênait, elle claquait des doigts pour faire disparaître les souvenirs qui l'embarrassaient le plus. Sauf qu'elle ne pouvait pas le faire disparaître, lui. Chacun de ses sourires, de ses gestes, de ses mots, avait un écho abrasif. Tout, chez lui, la tuait. Absolument tout. Alors elle refusait d'y consacrer plus de temps. Elle refusait de penser à ce qui l'avait conduit jusqu'ici. Elle ne lui faisait plus confiance et elle ne voulait plus l'entendre proférer des mensonges. Elle se fichait bien de savoir s'il disait la vérité ou pas, elle partait du postulat qu'il mentait. Par conséquent, Sebastian n'était plus qu'un visage parmi d'autres, rangé dans le dossier de ceux qu'il ne fallait pas approcher. Il devenait insignifiant, parce que c'était comme ça qu'elle avait choisi de se protéger. Eloigner tous ceux qui pourraient la blesser comme il l'avait fait. Elle a tourné la tête vers lui, immédiatement. « Listen, Sebastian, I don't care. I really, really don't. » C'était à la fois froid et brisé. C'était le constat de son échec. La résignation la plus totale. Elle fermait la prote qui menait à tout ce qu'ils auraient pu avoir, tout ce qu'elle avait imaginé. Parce qu'elle était le genre de femmes qui vivait dans des illusions et des plans, et qui ne comprenait pas que la vie puisse en vouloir autrement.


Alors peut-être qu'elle mentait. Et peut-être même que ça lui faisait mal de le faire. Qui aurait pu le dire, derrière ce masque qu'elle portait à merveille ? Derrière ce port altier, ce visage fermé, mais ces yeux en feu. Peut-être qu'elle répétait les mêmes erreurs sans s'en rendre compte. Peut-être que c'était encore un piège dans lequel elle tombait. « You keep telling me that you're not what I think you are, but you keep proving me the exact opposite. So you can keep telling yourself that you're not a douchebag, or don't, it's fine by me. I don't really care what you are, I don't really care about you or knowing you. I don't think anything of you, you're nothing to me.  » C'était pas de la vengeance. C'était pas tout à fait froid. C'était le seul moyen de se protéger. Le faire fuir. Reconstruire les murailles qu'il avait détruites. Mais les construire plus hautes. Le faire à contre cœur, mais le faire quand même, parce qu'il n'y avait pas d'autre solution. Parce qu'elle ne pouvait pas se permettre de tomber une nouvelle fois. Alors elle enfonçait le clou. Elle remuait le couteau dans la plaie. Elle faisait comme si elle s'en foutait, comme si elle n'avait pas mal, elle aussi. Elle était devenue une experte à ce jeu là. « I'm tired of your games. I got involved, it was my bad, now I'm over it, it's fine, you don't need to do that. You don't need to act like you're sorry or anything, I don't care. You're a trainer, I'm a trainee, as long as our personnal life is concerned, we're done. You go on with your life, I go one with mine. That was the deal. Let's keep it that way.  » Le truc, c'était qu'il était si facile pour lui de lire dans ses pensées qu'elle se demandait s'il valait encore le coup d'essayer de cacher tout ce qu'elle retenait. Elle s'obstinait, dans son mensonge. Elle essayait de le faire partir, et ça devenait un besoin urgent. Ca devenait quelque chose de vital, d'obligatoire même si ça faisait mal aussi. Elle pouvait continuer à se réfugier derrière des excuses mais elle connaissait la vérité à présent, et elle aurait aimé qu'il la lui dise. Elle aurait aimé que ça se termine autrement. «I don't resent you. I don't hate you. I just don't care. But if you want to say something, and I mean really say it, without enigma  or mystery, maybe it's time for you to do so.  If not, then you should go and not come back, I'll be perfectly fine.   »
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Message Posté Dim 26 Jan - 18:56.
A simple little strategy to get rid of all that's wrong with me.


Il avait toujours su depuis le départ qu'il arriverait à ce point. À cet endroit précis où tout se terminerait, et où il devrait avouer qu'il avait fait les mauvais choix. Il savait depuis le départ qu'il était destiné à perdre face à toutes les choses qu'il avait voulu. Il avait entendu les excuses. Il avait entendu les promesses et les trahisons. Il avait préparé sa vengeance sans savoir qu'elle se retrouverait sur son chemin. Il avait tout préparé tout en étant sûr de gagner parce qu'il était le meilleur soldat. Parce qu'il était celui qui gagnait et celui qui remportait toutes les batailles. Il avait su mener sa barque jusque là, parce que dans l'histoire, il était celui qui sacrifiait tout pour son frère. Pour cette vengeance qu'il lui avait promis, celle qui semblait à portée de main. Il ne pouvait pas changer les plans, même pour elle. Il était allé sur sa tombe. Il lui avait dit tout ce qu'il aurait voulu faire. Il lui avait expliqué qu'il aurait aimé le sauver. Qu'il aurait aimé être un million de choses à la fois. Il aurait voulu lui dire qu'après tout ce temps, c'était difficile d'avoir moins mal, mais c'était faux. La douleur persiste et parfois on ne peut pas y résister, on doit juste suivre le chemin qui nous a été donné, même s'il semble impossible, même si parfois, tout ce qu'on voudrait c'est le changer. Il n'avait rien à offrir à part une haine qui le rongeait peu à peu. Il n'avait rien à offrir à part le prix d'une rédemption qui devenait bien trop chère. Il se fichait de savoir où il irait, au paradis ou en enfer. Il se fichait de savoir ce qu'ils pensaient tous de lui. Il voulait juste savoir que peut-être un jour il réussirait à penser sans voir le visage de celui qui l'avait toujours soutenu, peu importe ce qu'il faisait. Les liens qui unissent une famille sont les plus étrange. On pense toujours tout savoir, jusqu'au moment où on comprend que l'on est encore plus dans le noir, dans le mystère le plus total. On pense toujours être les rois du monde jusqu'au moment où l'on découvre l'affreuse supercherie que l'on a préparé pour nous. C'était peut-être son destin d'assister au spectacle de sa propre chute. Il accueillait les monstres et les démons à bras ouverts, parce que c'était son seul réconfort. Parce que parfois il repensait à toutes les choses qu'il aurait pu changer et ça le tuait parce que rien ne pourrait le ramener en arrière. Il continuait de blâmer la guerre pour ses propres erreurs, et il continuait de l'utiliser en excuse au lieu de prendre ses responsabilités. C'était plus simple de cette manière là. C'était moins difficile à encaisser.

« Listen, Sebastian, I don't care. I really, really don't. » Il a relevé son regard vers elle, parce qu'il comprenait que tout était perdu. Il comprenait qu'il n'y aurait pas de retour en arrière, ou de lumière au bout du couloir. Il comprenait qu'il ne restait que la mort et les fantômes qui l'emmenait dans les bas fonds. « You keep telling me that you're not what I think you are, but you keep proving me the exact opposite. So you can keep telling yourself that you're not a douchebag, or don't, it's fine by me. I don't really care what you are, I don't really care about you or knowing you. I don't think anything of you, you're nothing to me. » Il acceptait ses mots parce qu'il les méritait. Parce après tout ce temps, il ne savait plus comment ressentir. Il avait juste oublié comment le faire. « I'm tired of your games. I got involved, it was my bad, now I'm over it, it's fine, you don't need to do that. You don't need to act like you're sorry or anything, I don't care. You're a trainer, I'm a trainee, as long as our personnal life is concerned, we're done. You go on with your life, I go one with mine. That was the deal. Let's keep it that way. » Il pensait que la vie était un jeu. Mais la vie n'était rien d'autre que sa propre ombre, un ange lui chantant les plus belles mélodies en l'éloignant de la lumière. « I don't resent you. I don't hate you. I just don't care. But if you want to say something, and I mean really say it, without enigma or mystery, maybe it's time for you to do so. If not, then you should go and not come back, I'll be perfectly fine. » Il s'est relevé, doucement, sans la regarder. « It wasn't a game. » Il s'est approché, en s'appuyant contre le mur derrière le lit. « I didn't want to let you go. But there's an entire world between wanting something, and having to do something. » Il utilisait toujours cette voix-là, celle qui signifiait qu'il avait peur de ce qu'il disait. Parce que c'était la seule qu'il pouvait avoir sans se détruire « I had to let you go, because for the first time, I thought someone like you deserved better than me. » C'était la vérité, sans artifice. Et elle le brisait. « It's not a fairytale, Kate. I'll only hurt you. And I meant it. I am sorry. » Il s'est relevé, et il a commencé à marcher vers la sortie. « Take care of yourself. » Sans espoir de retour.
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