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the fault is in our stars △ Bass&Amelia
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
Sebastian R. Rhodes
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Message Posté Mar 10 Juin - 17:39.
I'm falling all over myself
trying to be someone else


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ amelia & bass
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ début mai
ϟ datation approximative du moment exact ▬ début du mois de mai
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ fin de soirée
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ temps pluvieux
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ saison 3
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ prélude
ϟ chatiment divin exigible ▬ non
Sebastian R. Rhodes
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Message Posté Mar 10 Juin - 18:22.

And now the floodgates cannot hold,
All my sorrow, all my rage.


C'était un jour comme les autres. Un matin qui aurait dû ressembler à tous ceux qui étaient déjà passé. La guerre se terminait lentement, il le savait, mais les batailles continuaient jusqu'à ce que quelque chose d'officiel soit prononcé. Les entraînements continuaient, les miracles disparaissaient. Il pensait qu'il aurait le droit au bonheur, lui aussi. Il pensait qu'avec le temps, il pourrait libérer toute cette haine. Il pensait qu'il pourrait devenir quelqu'un de simple. Il pensait qu'il n'avait pas besoin d'être un héros, parce que ça n'a jamais été lui. Parce que quoi qu'il fasse, il n'était rien de plus qu'un monstre. Il avait détruit, il avait pillé. Il avait fait les mauvais choix et il avait accepté de sauver les mauvaises personnes. Il aurait voulu tout changer. Il aurait voulu se sauver lui-même d'un tourbillon de souffrance. Il ne savait pas comment s'en sortir. Il ne savait pas comment respirer à nouveau. Il n'était rien de plus qu'une histoire qui disparaît, un cauchemar qui s'éteint. Il n'était rien de plus qu'un souvenir, c'était comme ça qu'il était devenu plus fort que les autres. Il pouvait perdre et se relever. Il pouvait même prétendre avoir gagné. Il ne rentrerait jamais chez lui à nouveau. Il ne deviendrait jamais quelqu'un d'autre. Le sang continuait à couler entre ses doigts, comme si personne ne pouvait retenir la douleur, comme si personne ne pouvait réellement s'en sortir. Il ne voulait pas partir, il voulait rester. Il ne voulait plus fuir, mais il devait le faire. C'était devenu un fardeau, un monde de destruction et de haine. C'était devenu comme un cauchemar sans fin, comme une promesse sans nom.

Il était à ses côtés, et il utilisait la legilimencie pour tester ses limites, pour l'entraîner, comme à chaque fois. Elle s'était améliorée, mais elle n'était toujours pas aussi forte que lui. Il n'était rien de plus qu'une erreur, il n'était rien de plus qu'un idiot qu'elle avait trompé. Il l'a su à la minute où il a pu entrer dans son esprit, et où il a tout compris. Elle n'avait pas été capturée. Elle y était allée pour tous les trahir, lui y compris. Il la haïssait. Il la détestait parce qu'elle représentait le mensonge dans lequel il s'était noyé. Il aurait dû savoir qu'elle n'était rien de plus qu'une chimère. Il aurait dû se préparer à la détester. Il aurait dû faire de meilleurs choix la concernant, et il n'aurait jamais dû la sauver. C'était ce qu'il pensait, parce qu'à ce moment-là, tout ce qu'il voulait faire, c'était la détruire, comme elle l'avait fait. Tout ce qu'il voulait, c'était reconstruire une armure plus solide, que personne ne pourrait percer. Il voulait tout abandonner, comme si c'était une simple promesse. Il voulait tout abandonner, comme si c'était une simple idée. Comme si elle n'était rien de plus qu'un chemin qu'il n'aurait jamais dû prendre. Il le savait, pourtant. Les autres trahissent, ils mentent. Ils prétendent, tout comme lui. Ils inventent des sourires et des promesses, mais il ne les méritait pas, c'était ce qu'il se disait. Peut-être qu'il devait se blâmer pour avoir été aussi stupide. Peut-être qu'il devait se blâmer pour l'avoir laissé faire ce qu'elle avait fait. Et c'était ce qu'il commençait à faire, lentement. Comme si un serpent s'était faufilé pour le transformer à l'aide de son poison, à nouveau. Il n'a jamais été mauvais au fond de son cœur. Il l'est juste devenu par nécessité. Par besoin. Par peur.

« Oh, wow. » Il la regarde. Il la regarde, et tout ce qu'il voit, c'est le futur qu'il n'aura jamais. Tout ce qu'il voit, c'est la honte de tout ce qu'il aurait dû refuser. Tout ce qu'il voit, c'est cette femme qu'il n'aurait jamais dû laisser approcher. « I guess it depends on who tells the story, does it ? » Il continue à la regarder. Il continue à l'observer, elle et tout ses mensonges. Elle, et la personne qu'elle n'a jamais été. « I must admit, you even had me fooled, I'm impressed. » Il arrête l'ironie et le sarcasme, et il l'échange contre quelque chose de pire : l'atroce vérité. « What a waste of time you were, I can't believe it. » Il voulait la détruire, et il savait comment le faire. C'est pour ça qu'il utilisait cette technique. Parce qu'il voulait la voir détruite par tout ce qu'elle n'a jamais été. « I should have known from the start, what you were. What you are and always will be. A selfish, self-centred, manipulative bitch, who only cares about herself. » Elle n'a jamais été ce qu'elle prétendait être. Toujours un fantôme. Toujours une promesse. Mais jamais réelle. « You know what, I think your daughter is better off dead. Anybody would deserve better than you. I pity her for having you as a mother. » Il continuait de la regarder, et de la voir sombrer, parce que c'était plus simple que d'être celui qui souffrait. « I guess we already saw what was the result for her : she died. Because of you. Because you will always look out for yourself above anyone else. That's just who you are. The coward who couldn't even save her own daughter. »
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Message Posté Mar 10 Juin - 19:01.



keep your lips sealed



« Oh, wow. »

Elle n'aurait jamais imaginé pouvoir perdre de cette façon. Elle n'aurait jamais imaginé que son équilibre puisse basculer aussi facilement. Il avait suffit d'une seconde et il avait suffit d'une image. Elle avait toujours été prudente. Elle avait toujours couvert ses arrières. Elle avait toujours un coup d'avance. Et malgré tout ça, le monde la rattrapait toujours. Elle avait voulu jouer à un jeu dangereux. Elle jouait avec le feu. Elle dansait dans la fumée. Elle faisait valser les flammes. Il avait suffit d'une seconde, il avait suffit d'une image et il avait su. Juste comme ça, elle avait perdu le contrôle. Juste comme ça, elle était devenue la perdante. Celle qui tombait trop bas. Celle que personne ne viendrait sauver cette fois-ci. Elle garde le même visage, mais elle est terrifiée à l'idée de ce qui va se passer. Elle sent son cœur cogner contre sa poitrine. Son souffle se fait court. A l'intérieur, elle explose. A l'extérieur, elle garde son sang-froid, comme si elle était assez forte pour affronter la tornade qui l'attend.

« I guess it depends on who tells the story, does it ? »

Elle sent qu'il la regarde. Elle fixe le vide. Elle attend l'issue du jugement. Elle ne sait pas quoi faire. Pour la première fois, elle n'a pas d'issue de secours. Elle n'a pas de plan B. Elle n'aurait jamais cru perdre. Elle n'aurait jamais cru qu'il l'aurait. Elle avait été trop arrogante. Pas assez prudente. Elle n'avait pas assez fait attention. Elle s'en voulait parce que c'était con. Parce qu'il aurait fallut une seconde de plus pour que ça n'arrive pas. Mais elle se mentait déjà. Elle gagnait du temps qu'elle n'avait pas. Du temps qu'elle ne méritait plus maintenant qu'il savait.

« I must admit, you even had me fooled, I'm impressed. »

Elle baisse les yeux. Elle regarde ailleurs. Elle l'évite. Elle cherche une issue de secours. Elle cherche un moyen de s'en sortir. Sauf que cette fois, il semblerait qu'il n'y en ait plus. Elle réfléchit, pourtant. Elle cherche les arguments, les armes, les défenses. Elle crée un nouvel échiquier, elle y dispose ses pions. Elle doit se sauver avant qu'il ne la détruise, parce qu'elle sait que c'est ce qu'il va faire. Elle sait que c'est une question de temps. Et elle sait qu'elle ne le supportera pas.

« What a waste of time you were, I can't believe it. »

Elle ne le regarde toujours pas. Elle n'arrive pas à se calmer. Elle n'arrive pas à contrôler le rythme de son cœur. Elle n'arrive pas à rationaliser la situation. Elle n'arrive pas à le réduire à néant. Elle n'arrive pas à faire abstraction de ce qu'il représente. Elle n'arrive pas à l'imaginer comme un pion qu'elle doit renverser. Il a toujours été plus que ça, elle le sait, elle n'arrive même plus à se mentir sur ce sujet. Il a toujours été plus que ça et elle l'a perdu. Elle, elle n'a pas perdu son temps. Elle, elle a profité de chaque instant en repoussant la ligne d'arrivée à chaque pas qu'elle faisait. Elle, elle a trahi, mais elle a aimé. Elle se rend compte qu'elle n'a jamais mérité ce qu'il lui a donné. Elle se rend compte qu'elle a fait les mauvais choix. Elle se rend compte qu'elle a signé son arrêt de mort.

« I should have known from the start, what you were. What you are and always will be. A selfish, self-centred, manipulative bitch, who only cares about herself. »

Elle attend. Elle attend qu'il s'arrête et chaque phrase est une nouvelle torture. Tout s'effrite autour d'elle. Les fissures craquent. Les plafonds s'effondrent. Les illusions tombent en miettes. Bientôt, elle n'aura plus que des débris et des ruines. Bientôt, tout ne sera plus que souvenirs et poussière. Elle l'écoute et elle sait qu'il a raison, mais elle préfère prétendre qu'il a tort. Elle préfère s'inventer des excuses, se dire qu'elle n'a pas été égoïste, se persuader qu'il a été heureux aussi, même si ça ne compte plus, plus vraiment. Elle espère encore que ça peut s'arranger. Elle espère encore qu'elle pourra les sauver avec des mots. Elle espère qu'il ne partira pas. Elle espère qu'il tiendra ses promesses, même si elles ne reposent plus sur rien. Elle se dit que ce n'est pas grand chose. Qu'il pourra pardonner, avec le temps. Elle espère tout en sachant qu'elle n'en a plus le droit.

« You know what, I think your daughter is better off dead. Anybody would deserve better than you. I pity her for having you as a mother.  I guess we already saw what was the result for her : she died. Because of you. Because you will always look out for yourself above anyone else. That's just who you are. The coward who couldn't even save her own daughter. »

Et le monde s'arrête de tourner. Le silence se fait. Elle n'entend plus que son cœur, qui cogne toujours plus fort. Elle a l'impression que le monde est trop grand. Elle a l'impression qu'on écrase sa cage thoracique. Elle a l'impression d'un coup de poing dans le ventre. Elle en a le souffle coupé. Elle lève les yeux vers lui. Elle ne porte plus aucun masque. Elle n'a plus rien derrière quoi se cacher. La blessure est trop récente. La plaie est encore ouverte. Même si elle a tout fait pour la camoufler, elle est bien là. A chaque minute, elle y pense. A chaque minute, elle meurt un peu plus en se disant qu'elle aurait dû la sauver. A chaque minute, ça la hante. Elle a honte des larmes dans ses yeux. Elle a honte de sa gorge serrée. Elle a honte de la douleur qui se répand comme un poison. Elle a honte de se briser, comme ça. Elle est censée être plus forte. Mais elle ne l'est pas. Elle le sait, maintenant, elle ne l'a jamais été. Elle a inventé sa force. Elle s'est cachée derrière lui. Elle s'est cachée derrière des mirages. Elle a l'impression de couler dans un océan trop profond. Elle a l'impression qu'il n'y a pas de fond. Elle a l'impression qu'elle n'a plus rien. Trouver la force de parler lui prend 15 secondes d'éternité. 15 secondes où elle espère se réveiller d'un cauchemar. 15 secondes où elle hurle en silence. 15 secondes où elle supplie les dieux de lui dire que tout ira bien. Mais personne ne l'entend. Pas cette fois.

« Do you really mean that ? »
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Message Posté Mar 10 Juin - 22:13.
You can't choose what stays,
and what fades away.
And I'd do anything
to make you stay.


« Do you really mean that ? » Il se demandait s'il le pensait vraiment. Si au fond de lui-même, il la détestait réellement. S'il était parvenu à abandonner tout ce qu'il avait pu commencer à construire, s'il était parvenu à oublier tout ce qu'il avait pu être avec elle. Mais c'était trop dur de faire ça. C'était trop dur de faire ce choix, mais c'était aussi plus simple de prétendre qu'il l'avait fait. Avec le temps, il était devenu roi dans l'art de la manipulation. Avec le temps, il était devenu responsable de son propre empire. Il voyait tout ce qu'il avait, il voyait tout ce qu'il ne comprenait plus. Le temps se perdait, les minutes se dévoilaient. Les visages s'entremêlaient. Il se demandait pourquoi est-ce qu'ils s'étaient détruit. Il se demandait pourquoi est-ce que le temps continuait de tout briser, pourquoi est-ce qu'il créait un monde dans lequel tout se détruisait. La poussière recouvrait le corps des malheureux, et tout ce qu'il pouvait voir, c'était un mirage. Une chimère qui se dissimulait derrière le paysage. Il n'était pas sûr de vouloir la détruire. Il n'était pas sûr de vouloir écraser tout ce qu'elle avait, mais il l'avait déjà fait. Il l'avait déjà détruite, et il ne pouvait plus rien faire. Il avait fait son choix, et il l'acceptait un peu plus chaque jour. Il avait fait son choix, et il le payait. Les miracles n'étaient plus là pour lui, ils étaient là pour les autres. Il ne serait pas non plus pour elle, parce qu'elle, elle n'avait plus rien, à part des souvenirs. Il s'en assurait un peu plus à chaque seconde. Il la regardait, et il aurait voulu continuer à apprendre à l'aimer, mais c'était trop tard. Tout s'était écroulé, comme un château de cartes. Plus rien n'avait de sens. C'était devenu trop dur d'accepter la réalité, alors il se réfugiait dans ses propres mensonges. Il se réfugiait dans la haine et la rage, comme il l'a toujours si bien fait.

Il relève ses yeux vers elle, et il affronte la réalité. Il regarde ce qu'elle est devenu, il regarde ce qu'elle aurait pu être, et ce qu'elle ne sera jamais. Il la voit, et il ressent tout ce qu'il n'a jamais pu être pour elle, et tout ce qu'il ne sera jamais. Comme s'ils étaient condamnés à tourner en rond sans jamais pouvoir se retrouver. Comme s'ils allaient passer leur vie entière à se mentir. Tout ce qu'il voyait, c'était la douleur. Tout ce qu'il ressentait, c'était la peine. Tout ce qu'il exprimait, c'était le dédain et la rage. C'était tellement plus simple de se cacher derrière un masque, lorsque ça la concernait elle. C'était tellement plus simple de la regarder dans les yeux et de lui mentir, comme elle l'a toujours fait. « You know what ? I think I do. » Il veut lui faire mal, parce qu'il n'a plus de cœur. Parce que celui-ci n'est plus qu'une abîme. Parce que les minutes se sont transformées en heure. Et il vit comme un prisonnier, emmuré dans son propre corps. Il vit comme un tueur, forcé à regarder la noirceur de son âme dans un miroir. Il se plonge dans les abysses jusqu'à ce qu'il en soit imbibé. Et il devient le monstre, tout simplement.

« I mean, look around you, what's left ? » Il sait qu'il n'y aura plus de lendemain pour eux. Il sait qu'il n'y aura que l'amertume, et ça le détruit. Parce que l'espoir était presque né. Parce que la joie était presque redevenue sincère. « You have your money, you have your escape plan, what else ? Oh yeah, right, nothing. » C'était la vérité, et ça le détruisait. Parce que si elle l'avait voulu, elle aurait pu l'avoir, lui. Mais il réalisait la brutalité des choses : personne n'aurait voulu l'avoir. Personne ne voulait d'un lâche, d'un menteur. Personne ne voulait d'un homme trop brisé pour se reconnaître dans le miroir, et c'était ça, qui le hantait. Il ne pourrait jamais être ce qu'elle voulait. Il ne pourrait jamais être son héros, ni celui qui la sauve de sa propre damnation. Parce qu'à force, il avait fini par l'entraîner dans la sienne. « I mean, look around you, you're alone. Like you've always been. You chase people away for your own good. » Il ne savait plus comment la haïr. Il avait passé tellement de temps à le faire, parce que c'était tellement plus simple que de continuer à la soutenir, parce que c'était tellement plus simple que d'essayer de la sauver. Il ne voulait plus la voir. Il voulait qu'elle disparaisse. Il voulait qu'elle ne soit plus qu'un mauvais souvenir, un cauchemar qu'il pourrait tenter d'oublier, alors qu'il sombrait un peu plus dans les ténèbres. « See, I don't mind being the bad guy, because I do it for a reason. You ? You just do it to be a bitch. » Il voulait voir autre chose, mais il n'y parvenait plus. Plus maintenant. « But well, after all, you're nothing but Amelia. »
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Message Posté Mar 10 Juin - 23:06.



we might fall



« You know what ? I think I do. »

Son cœur bat trop fort. Ses espoirs s'effondrent trop vite. Sa blessure s'ouvre trop largement. Elle n'a pas le temps de réagir. Elle n'a pas le temps de répondre. Elle n'a le temps de rien faire. Elle se contente de le regarder la détruire peu à peu. Elle n'est plus assez forte pour contre attaquer. Elle n'est plus assez forte pour se défendre. Elle est tombée et, pour la première fois, elle est incapable de se relever. Elle continue à recevoir les coups sans même se débattre. Elle continue de recevoir les échos des mots qu'il prononce et qui explosent sur sa peau. Elle est au milieu d'un champ de mines sans comprendre qu'à chaque pas qu'elle fait, elle est condamnée.  Anybody would deserve better than you . Tout s'effondre trop vite. Elle ne peut plus rien rattraper. Elle ne peut plus cacher les fissures derrière des excuses. Elle ne peut plus inventer de nouvelle illusion. Aucune ne fera l'affaire. I pity her for having you as a mother . Elle a du mal à respirer. Elle a du mal à garder les yeux ouverts. Elle ne veut pas les fermer, parce que si elle le fait, elle sait que les larmes vont commencer à couler. Elle sait qu'il en profitera. Elle sait qu'elle lui donnera tout ce dont il a besoin pour la détruire. Et elle est fatiguée, coupable et esseulée. Elle ne sait pas comment se sauver, cette fois-ci. Peut-être qu'au fond, c'est parce que, cette foi-ci, c'est impossible.


« I mean, look around you, what's left ?  You have your money, you have your escape plan, what else ? Oh yeah, right, nothing. »

Elle le regarde sans comprendre ce qu'il est en train de faire. Elle le regarde et il est en train de détruire tout ce qu'ils sont. Puis elle se rend compte que non. C'est elle qui a fait ça en choisissant de lui mentir et d'entretenir le mensonge. C'est elle qui a fait ça en mettant son obsession en danger. Sa guerre entre de mauvaises mains. Elle savait mieux que personne pour quoi il se battait. Et il était venu la chercher, il était venu jusqu'à Londres pour elle. Il avait mis sa vie en danger, il avait failli mourir et elle ne lui avait rendu qu'une illusion. Elle n'avait pas conscience qu'elle pouvait le perdre jusqu'à ce moment-là. Elle n'avait pas conscience de l'horreur qu'elle lui avait fait subir jusqu'à ce moment précis. Elle s'était contentée de jouer. Et lui, il avait cru chaque seconde de son mensonge.

«  I mean, look around you, you're alone. Like you've always been. You chase people away for your own good. »

Cette fois-ci, elle baisse les yeux. Il l'abandonne. Il s'en va. Il la laisse seule, parce que c'est ce qu'ils ont tous fait et elle comprend à présent pourquoi. Elle comprend qu'elle ne mérite rien de plus. Que les illusions qu'elle crée ont toutes une fin. Elle comprend que seule la vérité est faite pour durer. Et c'est le constat le plus dur qu'elle ait jamais eu à faire. Parce que ça signifie qu'elle n'a plus rien. Ca signifie qu'elle n'a plus personne. Ca signifie qu'aucune illusion ne pourra couvrir tout ça.

« See, I don't mind being the bad guy, because I do it for a reason. You ? You just do it to be a bitch. »

Elle ne savait pas pourquoi elle faisait ce qu'elle faisait. Elle ne savait pas d'où lui venait se besoin de faire semblant. Se besoin de se protéger derrière des mensonges. Elle avait toujours vécu comme ça. Elle avait toujours appris à vivre de cette façon. A respirer à travers les histoires qu'elle inventait. Et elle se laissait toujours prendre au piège. Comme là, avec lui. Elle aurait aimé se foutre de lui. Elle aurait aimé que tout soit faux. Ca lui aurait fait moins mal de le voir la détruire si elle ne l'avait jamais aimé.

« But well, after all, you're nothing but Amelia. »

Elle le regarde, un instant. Une larme coule le long de sa joue. Son visage s'effondre dans un sourire un peu trop triste pour être vrai. Elle comprend qu'il n'y a plus aucun moyen de revenir en arrière et ça la tue. Elle aimerait retourner dans le temps, changer ce qu'elle a fait, lui dire la vérité, dès le début, ne pas se rendre à Londres, même. Elle aimerait changer le cours des choses, mais c'est trop tard. Il est parti et c'est trop tard

« You're right. »

Il avait raison. Sur toute la ligne. Et c'était ça le pire. Elle n'avait aucun argument à lui opposer. Il avait raison, elle était une mauvaise mère. Il avait raison, elle n'avait plus rien, plus personne. Il avait raison, elle méritait ça. Il avait raison, elle n'était qu'une imposture. Une illusion. Elle était condamnée à être seule. Condamnée à le rester. Condamner à faire fuir tous ceux qui s'approchaient de trop près. Elle n'avait même plus la force de se demander ce qu'elle allait faire. Elle n'avait même plus la force d'imaginer où elle se réveillerait le lendemain.

« I'm sorry. I'm deeply sorry that I hurt you. I didn't mean to. »

Elle s'excusait tout en sachant qu'il ne lui pardonnerait jamais. Parce qu'elle le connaissait et elle savait que la trahison était ce qu'il supportait le moins, surtout quand on en venait à la guerre. Elle s'excusait parce que c'était tout ce qu'il lui restait, sa culpabilité. Elle passait devant un tribunal trop cruel. Elle était condamnée avant même d'avoir pu se défendre. Mais elle n'avait plus rien à défendre. Plus rien à faire. Elle disait au revoir dans un pardon. C'était son chant du cygne. Leur dernière danse.

« I know. You don't want to forgive me. I don't deserve it. I know. »

Elle sait qu'il va tout aire pour la détruire. Elle sait qu'elle n'a plus vraiment le choix. Elle sait qu'elle ne contrôle plus la situation. C'est lui qui a le pouvoir et le dernier mot. Elle, elle est juste le défouloir. Elle est celle sur qui il hurle parce qu'ils n'ont personne d'autre. Et, au fond, c'est peut-être mieux comme ça. Mais elle, elle est naïve. Elle l'a toujours été. Elle préfère croire qu'elle peut rattraper ses erreurs. Elle préfère croire qu'il lui reste une chance. Elle préfère croire qu'il ne va pas partir, pas maintenant, pas comme ça. Elle essaye de le retenir. Une partie d'elle sait que c'est peine perdue. Une partie d'elle y croit encore.  

« I screwed up, ok ? I made a mistake, everyone does. I'm a human being, I'm flawed. I never said I was perfect. »

Elle s'arrête. Elle le regarde.

« But you said you weren't going anywhere. »
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Message Posté Mer 11 Juin - 0:29.

So I watched the world tear us apart,
A stoic mind and a bleeding heart,
You never see my bleeding heart.


« You're right. I'm sorry. I'm deeply sorry that I hurt you. I didn't mean to. » Il regardait ailleurs. Il oubliait son existence, et il oubliait qu'elle l'avait trahi. Il regardait ailleurs, et il voyait tout ce qu'il n'avait pas pu faire, il voyait à quel point la vie avait détruit tout ce qu'ils auraient pu avoir. Il regardait dans le vide et il savait à quel point le destin peut être cruel. Mais au fond, ce n'était qu'un choix de plus, ce n'était qu'un mensonge qui se dessine encore dans les méandres d'un puits sans fond. Il regarde sans savoir ce qu'il peut faire. Il regarde sans savoir qu'il a tout détruit. Il apprend les mêmes tours, les mêmes promesses. Il invente un monde dans lequel il pourrait tout faire, et au final, ça semble crédible. Il regarde autour de lui et il voit le vide. Il regarde autour de lui, et il voit la mort, comme à chaque fois. Il n'était pas né pour gagner, il était né pour voir les autres disparaître, et il était né pour les pousser à partir. Il avait pris cette décision des années auparavant, lorsqu'il a choisi de laisser son frère mourir devant ses yeux. Il avait pris cette décision à partir du moment où il a choisi de ne plus être un héros, mais d'être un tueur. Il savait qu'elle avait tout perdu aussi, et en quelques sortes, ça le rassurait. Ça lui permettait de penser qu'elle souffrait au moins autant que lui. Il ne savait pas comment survivre avec elle, et il ne savait pas comment survivre sans la sauver. Parce qu'il voulait tellement être quelqu'un pour elle. Au final, il n'était rien, à part un souvenir dont on se débarrasse aisément. Il entendait ses excuses et il refusait de les accepter, parce qu'au final, la rage était entrée en lui comme un poison qui s'écoule dans les veines. Rien ne pourrait le retirer. Rien ne pourrait changer ce qui s'était passé. Tout était détruit, et tout était en cendres. Et lui, il observait impassible le destin de tout ce qui a été détruit.

« I know. You don't want to forgive me. I don't deserve it. I know. » Il était fatigué de se battre pour une cause perdue. Il était fatigué de se battre alors que personne ne méritait d'aller mieux. Il vivait dans un monde de danger où les cœurs ne faisaient qu'être brisé. Il finirait par abandonner son cœur, un jour ou l'autre. Il savait que c'était la solution la plus logique, celle qui lui permettrait de continuer à vivre comme s'il n'y avait rien d'autre à part des miracles. Il ne voulait plus vivre de cette manière, à attendre le jugement dernier. Il ne voulait plus être un monstre, et pourtant, il y était condamnée. Les mêmes vies étaient en jeu. Les mêmes mots se répétaient, et lui il restait là, impassible, face à toutes les erreurs qu'il a pu connaître avec et pour elle. Il voyait tout ça, sans se douter qu'il n'y aurait jamais de lendemain pour eux, pas cette fois-ci. « I screwed up, ok ? I made a mistake, everyone does. I'm a human being, I'm flawed. I never said I was perfect. » Il la regarde avec mépris, avec dégoût. Il la regarde et il voit une simple illusion, un mensonge qu'on ne peut pas comprendre. Il la regarde et il veut l'oublier, aussi rapidement qu'il aurait pu l'aimer. Mais c'était tellement plus simple d'oublier de se battre. C'était tellement plus simple de se dire que les choses que l'on désirait ne seraient peut-être jamais réelles. Le temps passait, les cicatrices se creusaient. Le temps passait, et les blessures saignaient encore à flot. Il avait appris à abandonner. Il avait appris à être l'erreur dans l'équation. « But you said you weren't going anywhere. »

Il se rappelle des promesses qu'il a pu faire. Il se rappelle des mots qu'il a pu dire. Il essaye de soulager sa douleur comme s'il pouvait changer le monde. Il essaye de rattraper tout ce qui a pu tomber, mais rien n'est réparable, et tout est en miettes sur le sol. Prêt à être écrasé, détruit pour de bon. Il la regarde à nouveau dans les yeux. « Well, you said you cared. That makes us both liars now, right ? » Il lui laisse un instant pour réaliser que tout est fini, et qu'il n'y aura plus de perdant, ni de gagnant. Le jeu est terminé. Aucune gloire, aucune victoire. Seulement deux victimes brisées. « Don't bother finding yourself excuses for what you did. You pretended, all along. That's what I saw. You've been pretending, because you had a back-up plan all along. » Il s'éloigne d'elle. « Lying for something is a mistake. What you did ? It's a choice. » Il baisse les yeux, et il réalise ce qui vient de se passer. Il réalise ce qu'il doit faire. Il réalise qu'il n'est plus qu'une âme errante sans but. « I've learnt my lesson. I can only count on myself. » Il la regarde à nouveau.  « I'm done with you, Amelia. I'm done helping you, I'm done saving you. I don't want to hear you, I don't want to be with you, and I certainly don't even want to lay eyes on you anymore,  » Il laisse quelques secondes passer. Il laisse le temps masquer les cicatrices, mais cela ne change rien à ce qui vient de se passer. Ils ont perdus, et ils ont coulés, séparément. « When it concerns me, you might as well be dead that it wouldn't change a thing. » Un dernier regard, comme une dernière lame qui la transperce. « Enjoy your life all alone, Amelia. »

A constant reminder of where I can find her, a light that might give up the way is all that I'm asking, for without her I'm lost, but my love, don't fade away.
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Message Posté Mer 11 Juin - 17:57.



you left me nothing.



« Well, you said you cared. That makes us both liars now, right ? »

Elle a le souffle coupé quand elle se rend compte que rien ne peut les sauver. Il s'en va et elle ne peut plus rien faire pour le retenir. Elle n'essaye même pas, elle sait que c'est peine perdue. Ils sont déjà des souvenirs. Des souvenirs auxquels il fait trop mal de penser. Ils sont des fantômes et des ombres qui n'ont plus le courage d'être humains. Mais elle, elle n'avait jamais vraiment eu ce courage. On le lui avait volé trop tôt. Et depuis, elle fuyait et elle mentait, et elle trichait. Personne ne pouvait lui faire confiance. Lui, il avait essayé, et il avait perdu. Il avait parié sur la mauvaise personne. You pretended all along. Sauf qu'elle n'avait pas fait semblant. Elle ne lui avait menti qu'une fois, à Londres. Tout le reste était vrai. Terriblement vrai. Elle aurait aimé que ça soit faux. Elle aurait vraiment aimé lui avoir menti sur toute la ligne. Mais elle ne contrôlait pas la moitié de ce qui s'est passé. Elle est tombée amoureuse, comme à chaque fois. Et elle y a perdu sa fierté, comme à chaque fois.

« Lying for something is a mistake. What you did ? It's a choice. »

Elle baisse les yeux. Plus elle l'écoutait, plus elle comprenait qu'elle avait tout fait foirer. Personne ne l'avait poussée, personne ne l'avait tirée dans ce précipice. Elle avait sauté à pieds joints dans les abysses pour une raison qu'elle connaissait trop bien. Au fond, tout était une question de sécurité. Un rempart qu'elle avait construit au fil des temps. Un château trop froid, trop grand, trop austère qui la protégeait du reste du monde. Mais il n'y avait plus rien derrière les murs, à part des vases brisés et des éclats de verres qui trônaient sur le sol. Elle cherchait tous les prétextes du monde pour se prouver que sa version de l'histoire était la bonne. Sauf qu'elle avait beau se préparer à la douleur, elle n'aurait jamais cru que ça ferait aussi mal.

« I've learnt my lesson. I can only count on myself. I'm done with you, Amelia. I'm done helping you, I'm done saving you. I don't want to hear you, I don't want to be with you, and I certainly don't even want to lay eyes on you anymore, »

C'était comme un coup de poing dans le ventre. Ce n'étaient que des mots, mais ils lui coupaient la respiration. Jusqu'ici, elle avait essayé de ne pas s'enfoncer alors qu'elle coulait. A présent, tout devenait plus compliqué. Trouver les mots, réfléchir, le haïr. Ca devenait trop dur et elle ne contrôlait plus rien. Elle détestait l'emprise qu'il avait sur elle. Il lui faisait perdre ses moyens. Il la faisait tomber de son piédestal. Il rendait toutes ses constructions trop fragiles, presque inutiles. Il l'atteignait là où personne ne l'avait jamais atteint. Il était le seul à pouvoir le faire. Le seul à pouvoir la briser. La détruire. Alors c'est ce qu'il a fait.

« When it concerns me, you might as well be dead that it wouldn't change a thing. »

Elle le voit partir et elle sait qu'elle ne pourra plus le retenir. Parce que les mensonges ne suffisaient plus. Elle ne suffisait plus. Elle n'était plus rien à ses yeux. Elle se délitait, peu à peu. Il n'y avait plus aucun moyen d'arrêter la chute. Elle tombait, trop vite et trop fort. Plus rien ne pouvait la sauver.

« Enjoy your life all alone, Amelia. »

Il s'en va. Elle comprend qu'elle n'a plus aucune chance. Plus aucun espoir. Elle l'a perdu. Elle ne pourra plus le récupérer. Comme elle est naïve et faible, elle essayera. Mais au fond d'elle, elle sait que c'est foutu. Alors, elle se laisse glisser contre le mur et elle éclate en sanglots.

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