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« We do not choose love, it claims each man as it wills. And it grips until there is nothing left. » - solo&niko
ϟ celui qui lit ce titre est un elfe de maison. Ceci était la touche d'humour de Thor.
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Dim 2 Mar - 21:44.
no alarms and no surprises
our love was made for movie screens


informations particulièrement pas importantes
ϟ dénomination courante des participants ▬ nikolaï & solomonia
ϟ étiologie du statut subjectif ▬ privé
ϟ datation approximative du moment exact ▬ fin du mois
ϟ cadran lunaire appréciable ▬ fin de soirée
ϟ météorologie sorcièrement acceptable ▬ orage et pluie
ϟ saison saisissante et palpitante ▬ saison 3
ϟ intrigue globalement intriguante ▬ prélude
ϟ chatiment divin exigible ▬ nein
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Dim 2 Mar - 21:44.

You made me sleep all uneven, and I didn't believe them when they told me that there was no saving you.


On déteste toujours les fins. On déteste voir tout ce qu'on a pu construire se terminer. On ouvre les yeux, et on observe à quel point on a mal, à quel point on aimerait revenir en arrière, mais on y arrive jamais. On ouvre les yeux et on réalise qu'on a perdu. Il n'y a pas de retour en arrière. Il n'y a rien qu'on puisse changer. On accepte la déception, la douleur. On accepte chaque chose comme une promesse. J'aurai jamais pu imaginé ce qui allait se passer. J'aurai jamais pu me dire qu'au fond, il ne restait plus rien que des histoires. J'aurai aimé savoir pourquoi est-ce qu'on avait oublié ce qui nous avait amené là. Le temps passait trop vite. Les minutes finissaient par nous écraser. On se torturaient par des mots et par des idées. On inventait une histoire comme on prépare une longue histoire. Tout ce que je voyais, c'était que je commençais à m'en sortir. Je finissais pas réaliser que j'avais plus besoin d'avoir peur. J'avais plus besoin d'être terrifiée. Je continuais à essayer, et ça continuait à fonctionner. Et le plus terrible dans tout ça, c'est qu'au bout d'un moment, on finit par y croire, à cette putain d'idée. On commence à croire que tout ira bien, on commence à espérer. Et c'est le plus cruel, l'espoir. Parce que ça nous condamne à vivre dans la misère. Parce que ça nous force à souffrir, jour après jour. Parce que plus on avance, plus on comprend que rien ne se passera comme on s'y attendait. On imagine des plans, on imagine des histoires, on se dit que tout ira bien, on voit le futur sans même oser y penser. On voit l'avenir sans même y réfléchir. On se donne l'idée que tout ira bien. On se promet que le futur est à portée de main et on espère qu'il arrivera bien assez tôt. On vivait dans la peur de tout perdre, et dans la peur de tout gagner. On ne savait pas quoi faire, on ne savait pas comment aller mieux. C'était ça, le problème. On étaient terrifiés.

J'imaginais que tout irait bien. J'imaginais qu'on pourrait s'en sortir. J'imaginais que j'allais entrer et que j'allais pouvoir aller dormir après une longue journée. J'imaginais pas ce qui allait se passer. J'imaginais pas que tout allait mal tourner. Le fait que j'espère, c'était ça le problème. J'avais fini par imaginer que c'était la seule chose à faire, qu'aujourd'hui j'avais plus le droit à l'erreur. Je voulais juste m'en sortir. Je voulais juste sortir de ce trou et respirer à nouveau. C'était ce que je commençais à faire. J'avais l'impression d'être la victime d'une malédiction. À chaque fois que je croyais en quelque chose, à chaque fois que je voulais m'en sortir, tout finissait en cendre. Si seulement j'avais su, j'aurai abandonné. Je serais jamais restée. Je serais partie. J'aurai jamais essayé de rester. J'aurai jamais essayé de m'en sortir. Je suis entrée dans la pièce, et j'ai fermé la porte. Je me suis retournée, le sourire aux lèvres. Mais je me suis arrêté net quand j'ai vu Nik emballer ses affaires. Mon sourire a disparu. Je sentais que quelque chose allait mal se passer. J'ai senti que quelque chose n'irait pas bien. Que cette fois-ci, il y avait un sens de définitif. J'étais terrifiée. Je tremblais. Je me suis pincée les lèvres avant de m'avancer vers lui, tout en déposant mon sac. J'ai grimacé de douleur en le posant sur le lit, parce que ma blessure me faisait toujours trop mal. Les calmants n'étaient pas assez fort, et c'était un peu comme si on retournait il y a des années en arrière, sans aucun moyen de faire passer ce genre de douleur. On m'avait conseillé de m'asseoir le plus possible. Mais j'arrivais pas à tenir en place. J'arrivais pas à accepter l'idée que j'étais invalide. Je détestais ça. Je voulais pas être faible, je voulais pas être une victime, et pourtant, c'était ce que je continuais à être. J'arrivais pas à évoluer différemment. J'étais coincée dans un cercle vicieux, sans aucun moyen de revenir en arrière. Ce genre de douleur ne se guéri pas en un jour. Alors j'ai regardé ce qu'il faisait, avant de lui adresser la parole. « Nik, what are you doing ? Why are you packing ? » J'imaginais qu'il partait peut-être pour une longue mission. C'était plus simple que d'imaginer le contraire. Plus simple que d'imaginer qu'il puisse partir pour de bon. J'ai jamais eu à imaginer ce qu'une vie sans Nik' serait. J'avais peur de l'imaginer. Parce que je savais que ça me tuerait. Je savais que ça me réduirait en miettes. Je voulais pas imaginer ce que ça ferait, je voulais pas imaginer la peur, ni la crainte. Je voulais pas imaginer la souffrance ni la douleur. J'ai posé ma main sur son bras. « You're not leaving, are you ? » Il y avait quelque chose comme de l'urgence dans ma voix. Parce que j'avais peur de la réponse. Si seulement j'avais su.
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Message Posté Jeu 5 Juin - 0:00.
Il y a pensé une ou deux fois. Puis il y a pensé plus souvent, jusqu'à ce que ça l'obsède. Partir. Déserter. Fuir. On disait qu'il n'était bon qu'à ça et il en avait marre d'essayer de prouver qu'on avait tort. Au fond, s'il avait tant de mal à prouver le contraire, c'était peut-être parce qu'on avait raison. Nikolaî n'était qu'un lâche. Il l'avait toujours été. Il s'était plus à penser le contraire pendant quelques instants. Il s'était plu à croire qu'il 'était un héros. Qu'il n'était pas que celui qui rentrait dans une maison vide. Celui qu'on abandonnait. Il ne savait pas exactement ce qu'il était. Mais il savait ce qu'il n'était pas. Il n'était pas un tortionnaire. Pas un meurtrier. Pas un soldat. Là n'était pas sa place. Quelque part, il s'était trompé. Quelque part, il avait pris la mauvaise route, et il n'arrivait plus à continuer. Il fallait qu'il s'en aille.

« Nik, what are you doing ? Why are you packing ? »

Il y a pensé une ou deux fois. Puis il y a pensé plus souvent. Et en même temps qu'il y pensait, il lui disait qu'il l'aimait. Ca aussi, c'était peut-être une illusion. Il n'était plus sûr de rien. Il ne lui répondit pas, et il savait que ça ne lui suffirait pas. Il savait aussi que ça la détruirait. Mais pour une fois, il devait être égoïste. Il devait partir avant de devenir une personne avec qui il ne pourrait plus vivre. Il devait partir avec de se détester trop pour continuer à vivre. Il ne la regarda pas non plus, parce qu'il détestait la façon dont elle le regardait, à présent. Il détestait l'idée qu'il était devenu, pour elle. Il n'était pas un héros, bordel. Il ne serait jamais un héros. Il ne serait jamais rien d'autre que ce qu'il avait toujours été, du gâchis. Il était temps de se dire la vérité. Temps d'arrêter de se mentir.

« You're not leaving, are you ? »

Il sentit sa main sur son bras. Il soupira avant de se dégager et continua à faire ses affaires. Il n'était pas doué pour les adieux. Il était plus doué pour partir sans rien dire. C'était pour ça qu'il était rentré si tôt. Il savait qu'elle ne serait pas là. Mais bien sûr, rien ne se passait jamais comme prévu. Il ne releva pas les yeux vers les siens. Il ne voulait pas la regarder. Pas la voir inquiète et encore moins blessée. Blessée, elle le serait, mais sa décision était prise et, aussi coupable qu'il se sentait, elle ne pourrait rien changer. Il aurait voulu conserver un autre dernier souvenir d'elle. Celui qu'il leur avait fabriqué quelques heures auparavant, quand il lui avait dit qu'il l'aimait. Mais à présent, il n'était plus qu'un tremblement de terre qui allait détruire son monde. Il se détestait pour ça, mais il savait que c'était mieux ainsi. Il n'avais jamais rien mérité, de toute façon, et surtout pas elle.

«  I am though. I'm leaving. We both know you deserve better and I'm not a soldier. I'm a coward and I'm leaving. »
B. Solomonia Marcovic
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Message Posté Jeu 5 Juin - 0:44.
And I won’t fight through the rising tide
If that’s the way it has to be.


« I am though. I'm leaving. We both know you deserve better and I'm not a soldier. I'm a coward and I'm leaving. » C'est toujours comme ça que ça marche, de toutes façons. On pense que tout est éternel. On s'attend à ne jamais voir ceux que l'on aime partir. On pense que tout durera. On espère quelque chose, on espère s'en sortir, mais c'est jamais assez. C'est comme si on tournait dans l'infini sans aucune solution. On ne sait jamais que quelque chose peut un jour devenir un souvenir. On ne pense jamais que la phrase prononcée peut être la dernière. On ne pense jamais que tout pour disparaître. On voit tous les autres partir, comme si c'était normal, comme s'ils n'étaient pas capable de pouvoir rester. J'avais vu trop de personnes partir. C'était comme si à chaque fois, j'arrivais pas à les retenir. J'avais beau dire les bons mots, j'avais beau essayer de rattraper mes erreurs, c'était jamais assez. C'était toujours trop peu et ça me terrifiait. C'était toujours comme un éternel recommencement, une promesse que je ne savais pas tenir. J'avais regardé les mêmes personnes parler éternellement, faire des promesses que j'avais fini par croire. J'aurai dû ne jamais faire ça. J'aurai dû abandonner dès le départ. C'était ça, la solution, ça l'a toujours été. Attendre que quelque chose finisse par fonctionner. Les choses se brisent, elles se détruisent et on espère pouvoir tout rattraper, sans savoir que tout était déjà écrit depuis le début. Sans savoir que quoi qu'il arrive, on se perd dans les méandres d'un chemin qu'on ne peut plus suivre, et qu'on ne veut plus retrouver.

« … What ? » Je fronçais mes sourcils. J'essayais de savoir pourquoi est-ce qu'il décidait de fuir maintenant. J'essayais de comprendre mes erreurs, en me disant que depuis toujours, j'avais répété exactement les mêmes, sans même changer d'histoire. Je me disais que tout irait mieux si je continuais de prétendre que je n'avais pas peur, mais c'était faux. « Come on, we can talk about this, I mean, things were going well. Things were okay, we were happy. » Il continuait à faire sa valise, il continuait à remplir son sac avec tout ce qu'on avait pu avoir, avec tout ce qui nous appartenait. Avec tout ce qu'il avait pu laisser ici. « Please, you can't leave. You can't leave like that, you... I love you, I beg you, please, don't leave me. You promised, you lied to me. » Je paniquais, parce que je ne savais plus comment l'empêcher de disparaître. Je ne savais plus comment l'empêcher de devenir quelqu'un d'autre. Les larmes roulaient sur mes joues parce que maintenant, c'était la seule personne que j'avais encore. Parce que j'avais peur d'être seule. Parce que j'avais peur que ça soit le résultat de tout ce que j'ai voulu échapper. Je détruisais les choses. Je les brisais. À chaque fois, je finissais par écraser ceux qui se trouvaient autour de moi. Je voulais arrêter mais ça continuait à arriver. Son sac terminé, sans me regarder, il l'a mis sur son dos. Ma voix se brisait. J'avais mal, tellement mal que ça me tuait. « Come back, please, I'll do anything, I'll try and help, and you don't even have to be a soldier anymore. » J'aurai tout donné pour changer la donne à ce moment-là. Je réalisais pas ce qui se passait. Je ne comprenais pas ce qu'il faisait. Il me libérait. Mais pour moi c'était synonyme d'un nouvel abandon. D'une nouvelle perte. D'une nouvelle personne que j'aimais dont je ne reverrais plus le visage. C'était le symbole de tout ce que j'avais pas pu ni su garder. « No, no, please, don't do that. » Je me suis effondrée. Il s'est arrêté une seconde au niveau de la porte, puis il l'a refermé derrière lui, avant de s'en aller. Je savais que ça ne changerait rien, si j'allais après lui. Pourtant, quand j'ai ouvert la porte, c'était trop tard. Il avait transplané. J'ai refermé la porte, et je m'y suis adossée. Je me suis laissée glisser jusqu'au sol. J'étais revenue au point de départ. Je pleurais sans réaliser que c'était à ce moment-là que j'allais redevenir tout ce que j'ai toujours détesté. Parce que c'était plus facile que d'admettre que j'avais perdu.
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