Retourner dans une boutique vendant du matériel d’escrime avait été une décision lourde de sens. Tu avais laissé tes affaires d’escrime chez toi en Suède dans une malle qui contenait presque toutes les affaires que tu avais eues en France. Ça avait été un nouveau départ de venir ici, une nouvelle vie et tu ne te voyais pas rapporter avec toi des affaires qui te rappelaient ta vie d’avant, celle où tu avais été naïve et pleine d’espoir dans l’avenir. Tu n’avais gardé que ta baguette et rien d’autre. Tu n’avais pas pu te convaincre de te séparer de ta fidèle alliée. Tu n’avais pas croisé le fer depuis la mort d’Aksel. Tu t’en sentais incapable. Ça te manquait évidemment, mais c’était encore la seule chose qui te raccrochait à ton frère disparu. Vous aviez commencé l’escrime ensemble, continuant la tradition familiale, et tu n’arrivais pas à franchir le pas pour la continuer sans lui.

Tu étais rentrée dans le magasin sans intention particulière, regardant simplement le matériel. Le vendeur t’avait saluée et tu lui avais rendu la pareille, regardant avec un mélange de tristesse et de nostalgie les fleurets et sabres alignés contre les murs. C’était comme faire un pas dans le passé. C’était d’autant plus difficile pour toi qu’ici, contrairement à Beauxbâtons, l’escrime faisait parti intégrante des activités extra-scolaires. En d’autres circonstances, tu aurais même été ravie d’intégrer l’une des équipes. Ça t’avait effleuré l’esprit plus d’une fois, mais tu hésitais toujours. Tu n’étais pas encore prête. Ça viendrait sûrement, mais pas pour le moment... Tu avais toujours la danse, mais ce n’était pas pareil. Ça ne suffisait pas... Tu avais peur de prendre un fleuret en main, peur de ce que tu serais capable de faire avec. L’escrime était supposée être un sport de contrôle et pas d’impulsions et de violence. Tu aurais aussi le sentiment de le trahir. Tu te stoppas devant une vitrine, observant avec attention les sabres de combat supérieur. Ils étaient superbes, leur lame bleue te faisait de l’œil. Le vendeur s’approcha et te demanda s’il pouvait t’aider. Tu ne le savais pas toi-même à vrai dire. N’était-ce pas une perte d’argent d’acheter quelque chose dont tu ne te servirais même pas ? Ou serai-ce au contraire un pas vers la guérison ? Cent gallions, ce n’était pas donné, même si tu avais les moyens. Tu n’avais jamais possédé une arme aussi belle que ça. « Vous ne voudrez plus jamais manier autre chose que ce sabre une fois que vous l’aurez en main. Bien sûr ce n’est pas une arme de débutant… » Ce que tu n’étais pas. Le vendeur était visiblement convaincu par son produit. Il sortit l’arme de la vitrine et tu la pris dans ta main. Tant pis… « Je vais en prendre un et un uniforme pour femme. » « Cela vous fera 125 gallions. » Tu lui tendis l’argent avant de prendre tes achats, le remerciant. Tu quittas la boutique, avec l’impression palpable d’avoir un poids en moins sur les épaules. Tu savais quelle était la prochaine étape quand tu serais prête à la franchir...

Evdokiya Voïnova a écrit:

je souhaite acheter un UNIFORMES DE COMBAT FEMME : 25 GALLIONS et unSABRE DE COMBAT : 40 GALLIONS merci

Ivy R. Flint-Bailey a écrit:

Pour moi ce sera un uniforme de combat femme : 25 gallions + un fleuret : 10 gallions & blason brodé : 5 gallions

Evgenia Dashkov a écrit:

Bonjour! Moi j'aimerais prendre un sabre de combat supérieur: calendrier de l'avent, merci ♥

Dante C. Latimer a écrit:

Je prendrai l'article AILES DE DRAGONS offert gracieusement par le calendrier de l'avant avec mon nom gravé dessus ainsi qu'un équipement de Quidditch + lunettes de protection que je paye moi-même cette fois-ci aux couleurs de l'équipe de Bulgarie pour 20 gallions.
Merci d'avance !

Cadeyrn S. Turner a écrit:

Je viens pour acheter un uniforme d'escrime ainsi qu'un sabre de combat supérieur. Il me faudrait également un uniforme de Quidditch ainsi qu'un balai Ailes de Dragon comme mon cher collègue avant moi, offert par l'animation calendrier de l'avent. J'en ai en tout pour 140 gallions.